Ifrane: 15 ans de prison ferme pour un violeur en série

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Revue de presseKiosque360. Accusé de viols en série commis depuis 2016 dans la région d’Ifrane, un cinquantenaire a été condamné jeudi dernier, par la Cour d’appel de Meknès, à 15 ans de réclusion criminelle.

Le 27/01/2020 à 20h14

Le violeur d’Ifrane va passer de longues années derrière les barreaux. Le criminel de 57 ans a été condamné, jeudi dernier, à 15 ans de réclusion criminelle par la Cour d’appel de Meknès, nous apprend le quotidien arabophone Assabah dans sa livraison de ce mardi 28 janvier. L'homme est accusé d'avoir kidnappé, séquestré et violé quatre femmes dans la région d’Ifrane, entre 2016 et 2019.

L’affaire a éclaté en juin dernier, lorsque les services de la gendarmerie royale d’Ifrane et d’Azrou ont reçu les plaintes de quatre femmes, dont une mariée, accusant l’individu de viol. Un mandat d’arrêt national a été immédiatement émis contre le suspect, qui a été interpellé quelques jours plus tard. 

Lors de son interrogatoire, le mis en cause a avoué avoir commis ces crimes pour venger ses deux femmes et ses enfants, victimes d’agressions sexuelles et physiques qui leur ont été infligées par deux hommes de son village, Aïn Leuh. Il a ainsi décidé de leur faire subir les mêmes souffrances en kidnappant et violant la fille de l’un et la femme de l’autre.

En novembre 2016, avec la complicité de cinq de ses amis, il a enlevé la première, l’a emmenée dans une forêt et a abusé d’elle, avec ses compères, durant deux jours. Six mois plus tard, ils récidiveront avec la seconde qu'ils violenteront pendant trois jours, ajoute le média casablancais.Voyant qu’aucune des victimes n’avait osé porter plainte, l'homme s’est attaqué à deux nouvelles femmes qui n’avaient aucun lien de parenté avec les présumés agresseurs de sa famille. 

De leur côté, les cinq complices présumés ont nié toute implication dans cette affaire. Le mis en cause les aurait impliqués pour se venger d’eux, car ils avaient aidé les gendarmes qui le recherchaient. Ils seront acquittés par la Cour d’appel de Meknès.

Par Maya Zidoune
Le 27/01/2020 à 20h14