Héritage: deux fils d'un homme politique décédé arrêtés pour falsification

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Revue de presseKiosque360. Les deux fils de l’ex dirigeant istiqlalien, Faouzi Benallal, décédé il y a trois ans, ont été placés en détention provisoire pour avoir falsifié des documents officiels afin de s’accaparer l’héritage de leur père. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 18/12/2022 à 22h08

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Témara a ordonné, vendredi dernier, le placement du fils de l’ancien dirigeant istiqalien Faouzi Benallal, décédé il y a trois ans, à la prison d’El Arjat en compagnie d’une secrétaire et d’un responsable du service de légalisation à la municipalité de Témara.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 19 décembre que les prévenus, ainsi que le fils ainé du défunt détenu depuis quelque temps, sont accusés de falsification de documents dans le but de s’accaparer l’héritage de l’ex-président de la municipalité de Harhoura.

Des sources proches de l’enquête indiquent que la deuxième femme de Benallal, et mère des deux fils détenus, aurait été mise sous contrôle judiciaire et son passeport saisi. Cette dernière serait impliquée, à son insu, dans cette affaire quand une partie importante de la fortune de son mari ait été transférée dans son compte. Un transfert qui a été effectué après que les enfants de Benallal, sa secrétaire et le responsable du service de légalisation ont procédé à la falsification d’un document officiel.

Al Akhbar souligne que le juge d’instruction a pris la décision de placer les accusés en détention provisoire après les avoir poursuivis pour falsification de documents afin de s’accaparer une succession composée de sociétés, de magasins, de cafés, de villas et d’autres biens aux dépens d’une partie des ayants droit. Le procureur général près la cour d’appel de Rabat avait transmis ce dossier à la police judiciaire de Témara pour diligenter une enquête suite à une plainte déposée par les deux épouses de Faouzi Benallal.

Les plaignantes ont déclaré qu’elles ont été privées de l’héritage laissé par leur mari après la falsification de documents officiels par ses enfants, sa secrétaire et un fonctionnaire. Une expertise effectuée par l'Institut des sciences forensiques relevant de la DGSN a montré que les signatures des contrats de cession des sociétés et autres biens ne correspondaient pas à celle du défunt.

Par Hassan Benadad
Le 18/12/2022 à 22h08