Le porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas a, lors d’une conférence de presse tenue jeudi au terme de la réunion du conseil de gouvernement, indiqué que les walis et les gouverneurs vont multiplier les visites sur le terrain pour contrôler les points de vente dans les souks hebdomadaires, les supermarchés et les entreprises industrielles.
Selon le quotidien Assabah, dans son édition du week-end (4 et 5 février), le ministre a souligné que ce contrôle vise à lutter contre la hausse des prix, le gouvernement ayant pris des mesures pratiques pour atténuer les répercussions de l’inflation sur la bourse des citoyens. Le gouvernement, ajoute-t-il, est «déterminé à mettre fin à toutes les formes de spéculation et à combattre les pratiques qui perturbent le fonctionnement normal des marchés dans le domaine de l’approvisionnement, du respect des prix ou de la qualité des produits».
Il a, par ailleurs, assuré que la commission chargée de ce dossier se réunit chaque mois sous la supervision du ministère de l’Économie et des finances avec la participation des représentants des départements de l’Intérieur, de l’Agriculture et de la pêche maritime ainsi que du Commerce et de la transition numérique. S’agissant du contrôle des prix et de la qualité des denrées alimentaires au niveau national, les autorités locales, à travers des commissions mixtes, ont procédé au contrôle de 16.696 points de vente.
Le quotidien Assabah souligne que ces commissions ont adressé 139 avertissements à des contrevenants, rédigé 720 constats judiciaires et procédé à la destruction de 30 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ou non conformes aux normes légales. Le ministre a, par ailleurs, annoncé que le gouvernement accordera une neuvième tranche d’aide aux professionnels du transport public pour qu’ils puissent affronter la hausse des prix des carburants et atténuer son impact sur le transport public et les taxi. «Le gouvernement a décidé d’exonérer les importateurs du paiement de la TVA et ce après avoir supprimé les taxes douanières pour faciliter l’approvisionnement des marchés nationaux en besoin d’animaux destinés à l’abattage», conclut le porte-parole du gouvernement.