Depuis l’adoption de la loi de finances 2024, qui apporte des révisions révision sur les taux de la TVA appliqués aux factures d’eau et d’électricité, beaucoup de questionnements ont fusé.
Le fait que la Lydec, gestionnaire délégué chargé de la distribution d’eau et d’électricité à Casablanca, vient de publier un communiqué où ces changements sont détaillés permet aux consommateurs de se faire une idée plus précise sur ce qui va changer dans leurs factures.
Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 16 janvier 2024 a relayé les principaux points abordés dans ce communiqué de presse de la Lydec.
Le gestionnaire délégué casablancais y informe ses clients que les changements opérés sur la TVA à ce propos interviendront de manière progressive, d’ici janvier 2026.
Ainsi, la vente d’eau courante à usage domestique, et les services d’assainissement et la location des compteurs effectués par ce gestionnaire délégué seront désormais exonérés de TVA.
Jusqu’ici, ces opérations étaient taxées à 7%, mais la TVA sur l’électricité va passer quant à elle de 14% à 16% dès ce mois de janvier 2024.
Deux points seront respectivement rajoutés, en janvier 2025 et en janvier 2026, pour que le taux de cette TVA se retrouvé porté à 20%.
En ce qui concerne les usages non domestiques de la distribution d’eau courante, Al Ahdath Al Maghribia explique que pour la Lydec, la TVA sur la distribution d’eau, les services d’assainissement et la location des compteurs augmentera de 7% à 10%.
En ce qui concerne la distribution d’électricité, la TVA sera portée à 16% dès ce mois de janvier, et augmentera progressivement sur deux années, s’établissant à 18% à partir de janvier 2025, et à 20% en janvier 2026.
Selon le quotidien, lors de l’adoption de ces changements dans la loi de finances pour l’exercice budgétaire en cours, le gouvernement avait assuré que ceux-ci n’affecteront en rien le pouvoir d’achat des ménages.
Au Parlement, interrogé à ce propos par des députés dans l’hémicycle, Fouzi Lekjaa, ministre en charge du Budget, avait indiqué que les changements au dans les factures d’électricité ne coûteront que 2 dirhams mensuellement, alors que le montant des factures, pour les deux tiers des consommateurs, ne dépassent pas la première tranche de consommation, et que ceux-ci seront, par conséquent, nettement moins impactés par ces hausses annoncées.
Fouzi Lekjaa a aussi expliqué aux députés, relaie Al Ahdath Al Maghribia, que les consommateurs ciblés par ces hausses successives sur la TVA des factures d’électricité sont principalement des clients dont la consommation mensuelle est supérieure à 500 kilowatts.
Chaque année, ces clients sont à l’origine, pour l’État, d’un manque à gagner de l’ordre de 7 milliards de dirhams, soit l’équivalent des montants que celui-ci reverse annuellement à l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE).
C’est précisément cette catégorie de clients qui est concernée par ces hausses sur les factures d’électricité, et non la consommation qu’en font les ménages au Maroc.








