FSJES de Rabat-Agdal: cérémonie d’hommage à l’éminent professeur Mohamed Bennouna

Le professeur Mohamed Bennouna.

Le 17/06/2023 à 16h31

VidéoLa faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Agdal a organisé une cérémonie d’hommage à l’éminent professeur de droit international et juge à la Cour internationale de Justice Mohamed Bennouna, l’un des fondateurs du droit maritime marocain.

Lors de cet hommage, organisé le vendredi 16 juin et présidé par le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Agdal, Farid El Bacha, également président par intérim de l’Université Mohammed V de Rabat, un recueil rassemblant une série de contributions scientifiques en matière de droit, intitulé «Souveraineté, sécurité et droits de la personne», a été remis au professeur Mohamed Bennouna lequel, de manière fort éloquente, a remercié vivement l’assistance pour cette marque de reconnaissance.

Parmi les nombreuses personnalités présentes à l’événement figurait notamment Omar Azziman, conseiller du roi Mohammed VI. «Je suis ravi de participer à cet hommage dans une faculté où j’ai moi-même enseigné aux côtés de Mohamed Bennouna pendant 25 ans», a-t-il témoigné, remerciant le comité de coordination du livre hommage de lui avoir donné «l’opportunité de retrouver Si Mohamed Bennouna, cet éminent professeur, ce grand expert du droit international et cet excellent avocat de la cause nationale».

Pour rappel, le comité qui a chapeauté la réalisation du recueil de témoignages dédié au professeur Bennouna était composé des professeurs Hassan Ouazzani Chahdi, Naïma Guennouni, Ali Keraouani, Mahjoub El Haiba, Abderrazak Moulay Rachid, Miloud Loukili et Jamila Houfaïdi.

Ancien doyen de la FSJES de Rabat-Agdal (1972-1984) et ex-juge à La Haye au sein du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (1998-2001), le professeur Mohamed Bennouna est un expert en droit, notamment maritime, doublé d’un diplomate chevronné puisqu’il avait également occupé le poste d’ambassadeur et représentant adjoint du Maroc auprès de l’ONU (1985-1989). Depuis 2006, il siège comme juge à la Cour internationale de Justice.

Interrogé par Le360, sur les raisons à l’origine de son choix de carrière comme juge de la Cour internationale de Justice, l’éminent juriste a simplement répondu, sur le ton de la dérision: «Pour connaître très bien ce qui se passe à l’intérieur».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 17/06/2023 à 16h31