"Nos actions sur le terrain visent à assurer un bon approvisionnement en produits alimentaires, la lutte contre les hausses illégales des prix et les spéculateurs, ainsi que la sécurité sanitaire des aliments". Cette déclaration est signée Noureddine Boutayeb, ministre délégué à l'Intérieur, qui a pris la parole lors d'une rencontre à laquelle ont participé les ministres de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, le ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, le ministre de la Santé, Anas Doukkali, et le ministre délégué aux Affaires générales, Lahcen Daoudi, quelques jours seulement avant le début du mois de ramadan.
Ce jour-là, le gouvernement a rassuré les citoyens en affirmant que toutes les mesures avaient été prises pour que les marchés soient abondamment alimentés et contrôlés.Or, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia nous apprend, dans son édition de ce mardi 28 mai, que les prix ont flambé, durant ce mois sacré, pour atteindre un niveau record. Le journal constate ainsi une augmentation qui peut atteindre, dans certains cas, les 200%.
"Les tomates se vendent à 3,5 dirhams dans le marché de gros des fruits et légumes de Casablanca, contre 6 dirhams dans les souks populaires. Idem pour les poivrons verts, les poireaux, les courgettes et les haricots verts qui atteignent respectivement 5, 15, 6 et 18 dirhams, soit le double de leur prix dans le marché de gros", précise Al Ahdath Al Maghribia.
Les commerçants expliquent cette hausse des prix par la forte demande durant ce mois sacré, l’augmentation des prix au marché de gros, ainsi que le coup du transport.