Fnideq: les gendarmes résolvent l’énigme du Phantom dédié à l’immigration clandestine

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Revue de presseLes éléments de la gendarmerie royale sont parvenus à résoudre rapidement l’énigme de l’embarcation (de type Phantom), qui a transporté des enfants de Belyounech, dans la province de Fnideq, vers le préside occupé de Sebta. Les détails sur ce réseau de passeurs démantelé dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

Le 22/05/2023 à 18h37

L’énigme de l’embarcation de fortune (de type Phantom), qui a défrayé la chronique en fin de semaine dernière pour avoir transporté des enfants et des jeunes de la plage de Belyounech, dans la province de Fnideq, vers le préside occupé de Sebta, a été rapidement résolue. Et ce, grâce à la coopération sécuritaire entre les deux royaumes et les informations mises à la disposition des enquêteurs par les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST).

Ainsi, l’enquête menée du côté marocain, par les éléments de la gendarmerie royale, a révélé qu’il s’agissait d’«un réseau criminel spécialisé dans l’immigration clandestine».

«Ce réseau ciblait les enfants mineurs en contrepartie de sommes d’argent oscillant entre 60.000 et 70.000 dirhams par tête, et non pas gratuitement comme l’ont laissé entendre certaines supputations véhiculées sur les réseaux sociaux», rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui se penche sur cette affaire dans son édition du mardi 23 mai.

Ce réseau criminel agit selon un modus operandi consistant, notamment, à conclure des accords préalables avec les familles des mineurs candidats à l’immigration clandestine pour payer le voyage (l’aller), sachant que ces mineurs ne seront pas refoulés vers le Maroc, contrairement aux adultes.

D’après les sources du quotidien, la coopération sécuritaire entre les autorités compétentes des deux pays a rapidement mis hors d’état de nuire tous les membres de cette bande criminelle. qui ont été écroués par les autorités compétentes dans le préside occupé de Sebta, et mis à la disposition des enquêtes menées par les services sécuritaires.

De même, précisent les mêmes sources, les candidats à l’immigration clandestine âgés de plus de dix-huit ans ont été refoulés vers le Maroc, alors que les mineurs seront transférés dans des centres d’accueil.

Par Mohamed Younsi
Le 22/05/2023 à 18h37