Fin des grèves dans les facultés de médecine: levée des sanctions contre les meneurs

Manifestation d'étudiants en médecine et de membres de leur famille, le 5 octobre 2024, devant le Parlement à Rabat. (Y.Mannan/Le360)

Revue de presseAprès le règlement de la crise ayant opposé les étudiants en médecine et les départements ministériels de tutelle, et la fin du mouvement de grève qui a duré plus de onze mois, les conseils des différentes facultés reviennent progressivement sur les sanctions prononcées contre les éléments accusés d’être les agitateurs. Une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 11/11/2024 à 19h05

La vie estudiantine retrouve peu à peu son cours normal dans les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire.

Le dernier fait en date concerne la levée progressive des sanctions prononcées contre les étudiants accusés d’être les agitateurs du mouvement de grève ayant traversé ces facultés, indique Al Akhbar de ce mardi 12 novembre.

Ainsi, apprend-on, le conseil de la faculté de médecine et de pharmacie de l’Université Hassan II de Casablanca a décidé de surseoir aux mesures adoptées à l’encontre de cinq étudiants.

Ceux-ci étaient accusés d’avoir «porté atteinte au déroulement normal des cours » et d’avoir « incité au boycott des études».

D’autres facultés vont suivre, conformément à l’accord trouvé au cours de la semaine dernière entre les parties en conflit.

Cet accord mentionne le fait que les promotions ayant intégré les facultés avant la date d’entrée en vigueur de la décision de réduction des années d’études, le 13 mars 2023, qui était le principal point de discorde, ne sont pas concernées par cette décision et accompliront leurs sept années d’études.

Les promotions suivantes suivront un cursus de six ans, complété par une année de stages d’une durée de trois mois chacun.

L’Institution du Médiateur du Royaume avait annoncé, vendredi 8 novembre dernier, le succès de l’initiative de règlement menée entre l’administration et les étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, qui a abouti au retour des étudiants concernés dans les amphithéâtres et les stages cliniques, ainsi que la fin de toutes les formes de protestation menées durant près de onze mois.

L’Institution du Médiateur du Royaume a précisé que ce résultat «reflète les efforts conjoints déployés par toutes les parties concernées et traduit la coordination fructueuse entre l’Institution du Médiateur et le reste des intervenants, permettant ainsi de créer un climat propice au dialogue, favorable à l’instauration de la confiance, à l’échange et au rapprochement des points de vue, ce qui a abouti à des solutions garantissant une réponse constitutionnelle et juridique, efficace et réaliste aux revendications exprimées depuis le début des formes de protestation».

Par Walid Ayadi
Le 11/11/2024 à 19h05