Les membres d’un réseau de falsification de cartes bancaires, récemment démantelé, viennent d’être déférés devant un juge de la Chambre criminelle du tribunal de Fès. Le parquet près le tribunal de cette ville avait auparavant décidé de placer en détention les membres de ce réseau, dans la prison locale de Bourkaiz.
Selon Al Akhbar de ce mercredi 20 mars 2024, le parquet a retenu plusieurs chefs d’accusation à l’encontre des membres de ce réseau, dont ceux de la «falsification de cartes bancaires et de formulaires d’identité» et leur «utilisation dans des opérations commerciales réalisées sur Internet».
Pour Al Ahdath Al Maghribia, qui traite également cette information, les individus qui ont été présentés à la justice devraient aussi être poursuivis pour «intrusion illégale dans un système informatique en utilisant de faux documents informatiques».
Selon ce même quotidien, le démantèlement de ce réseau intervient après que des informations très précises ont été fournies par les services de la Direction générale de la sécurité territoriale (DGST) sur les agissements de cinq personnes, qui s’activaient dans la falsification de cartes bancaires.
Une opération initiée par les éléments de la Police judiciaire de Fès a permis d’arrêter ces individus, âgés entre 18 et 27 ans.
Cette opération, précisent les deux quotidiens, a eu lieu vendredi dernier, 15 mars 2024, et a été simultanément menée à Fès et Meknès.
Selon les quotidiens, tout a commencé lorsque les services de la police ont été alertés par le système interbancaire marocain de la réalisation, par plusieurs individus, d’opérations commerciales sur Internet, avec l’usage présumé de cartes bancaires falsifiées.
Une vaste enquête a alors été déclenchée et a permis de mettre la main sur les accusés.
À leur interpellation, explique Al Ahdath Al Maghribia, les services de la police ont perquisitionné leur domicile et ont pu y saisir des ordinateurs, des téléphones portables, ainsi que des reçus d’achats de produits et des réservations d’hôtels.
Les preuves obtenues lors de ces perquisitions constituent des éléments à charge qui sont retenus contre les cinq membres de ce réseau, dont le procès vient de débuter.