Fès: des ONG demandent la castration du pédophile des cimetières

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Revue de presseKiosque360. Le pédophile des cimetières de Bab Ftouh, à Fès, comparaît une nouvelle fois devant le procureur. La famille de la victime demande une prolongation de la peine et va jusqu'à exiger sa castration.

Le 03/03/2016 à 01h23

La chambre correctionnelle du tribunal de première instance de la ville de Fès vient de reporter l’étude du dossier concernant le pédophile des cimetières. L’auteur présumé d’un abus sexuel sur un jeune garçon de douze ans, malade de surcroît, est âgé de 47 ans.

Le procureur général a décidé d’organiser une séance publique dans un délai d’une semaine, une fois que l’avocat de la partie plaignante sera désigné. La famille de la victime, quant à elle, a demandé une prolongation de la peine de prison pour l’auteur de ce crime abject, rapporte la quotidien arabophone Assabah dans son édition du jeudi 3 mars.

Depuis son arrestation, le 25 février, au marché des portables de Bab Ftouh, à Fès, le coupable est en prison. Il est accusé de pédophilie et viol sous menace d’arme blanche.La famille et les proches de la petite victime ont manifesté aux portes du tribunal et scandé plusieurs slogans demandant une augmentation de la peine du violeur. Les manifestants ont même brandi des pancartes exigeant la castration du pédophile.

Après enquête, la police judiciaire a découvert que l’homme n’en était pas à son premier crime du genre. Il aurait lui-même été victime d’abus sexuels lorsqu’il était enfant et aurait grandi avec ce désir de vengeance. L’auteur de ce viol dans un cimetière de Fès aurait même subi huit opérations, après avoir subi de monstrueux abus sexuels.

C’est en tout cas ce qu’ont révélé les premiers résultats de l’enquête réalisée par la police judiciaire. Ce désir de vengeance l’a toujours accompagné et conduit à être à son tour un violeur d'enfants. Le coupable amadouait sans scrupule ses jeunes victimes pour les conduire dans un endroit à l'abri des regards, où il les violait.

Par Qods Chabaa
Le 03/03/2016 à 01h23