Fès: des clandestins camerounais impliqués dans le meurtre d’un veilleur de nuit

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Un veilleur de nuit a été assassiné samedi dernier à l'aube, à Fès. Ses meurtriers présumés seraient trois Camerounais en situation irrégulière au Maroc. Ils ont été arrêtés en possession de pièces à conviction. Les détails.

Le 14/05/2017 à 22h41

La ville de Fès s’est réveillée, samedi dernier, sur le meurtre horrible du veilleur de nuit d’un centre commercial (Kissaria). Ses assassins présumés seraient des immigrés clandestins d’origine camerounaise, entrés par effraction dans le but de cambrioler des magasins de vente d’appareils électroniques, rapportent Al Akhbar et Al Massae dans leurs éditions respectives de ce lundi 15 mai.

Selon Al Akhbar, la victime, un militaire à la retraite de 55 ans connu sous le nom de Azzouz, a été retrouvée ligotée, suffoquant à cause du bout de tissu que les agresseurs lui avaient mis dans la bouche. Ce père de trois enfants a rendu l’âme avant d’arriver à l’hôpital. Son corps a alors été transféré à la morgue pour une autopsie. 

Al Massae rapporte, de son côté, que le bruit avait alerté le veilleur de nuit du centre commercial voisin, ainsi que des riverains qui sont intervenus pour cerner les trois agresseurs présumés à l’intérieur de la kissaria. Leurs efforts ont permis d’arrêter l’un d’entre eux, tandis que les deux autres prenaient la fuite.

Les deux quotidiens affirment que l’homme qui a été arrêté a aidé les enquêteurs à retrouver ses deux complices, interpelés à la gare routière en possession de bagages contenant des téléphones portables, des tablettes électroniques, un couteau et un autre objet contondant en métal.

Al Massae et Al Akhbar s’accordent également pour dire que ce crime a déclenché la colère des commerçants et des citoyens qui ont investi la rue pour dénoncer « la présence d'immigrés subsahariens de plus en plus nombreux» et «la récurrence d’actes criminels dans lesquels sont impliqués des immigrés clandestins africains». Gardons-nous de tomber dans le piège de la xénophobie et du racisme primaire. Le crime n’a pas de couleur.

Par Zineb El Ouilani
Le 14/05/2017 à 22h41