Fake news. Acte de racisme à Tata: les précisions de la DGSN

Le siège de la DGSN à Rabat.

Après avoir suscité une grande polémique sur les réseaux sociaux avec une vidéo montrant de soi-disant actes de violence et de racisme à l’encontre d’un ressortissant subsaharien, il s’est avéré que ces contenus sont des fakes, indique la préfecture de police d’Agadir dans un communiqué.

Le 17/02/2023 à 15h24

La préfecture de police d’Agadir a catégoriquement démenti les «faux» commentaires publiés avec une vidéo diffusée, jeudi 16 février 2023, sur les réseaux sociaux, et qui montre un migrant subsaharien ligoté et violenté sur la voie publique à Tata.

La même source indique qu’il s’agit d’une affaire traitée par les services provinciaux de la police de la ville de Tata. Ceux-ci ont pris sur le fait un groupe de jeunes en train de tourner, sans disposer des autorisations nécessaires, les séquences en question. Le motif de ce tournage n’a pas été mentionné dans le communiqué.

Ces mêmes séquences ont été par la suite diffusées, accompagnées de commentaires alléguant que le ressortissant subsaharien y apparaissant a été victime d’actes de violence et de racisme, ajoute la même source.

Interpellés, les mis en cause font l’objet d’une enquête judiciaire menée par le parquet compétent, fait savoir la préfecture de police d’Agadir.

Les investigations sont toujours en cours afin d’identifier les autres personnes suspectées d’être impliquées dans la diffusion de ces fausses informations, lit-on dans le communiqué.

Sur sa page facebook, l'AMDH Nador a dénoncé, le 16 février, le racisme qui transparait dans une vidéo filmée au Maroc, où l'on aperçoit un homme noir ligoté à un poteau.

Pour rappel, la vidéo, en circulation depuis jeudi sur les réseaux sociaux, a suscité une grande indignation parmi les internautes marocains.

Ladite vidéo a été reprise par l’antenne de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) de Nador, qui a dénoncé la violence et le racisme dont un ressortissant subsaharien aurait été victime.

Par Rahim Sefrioui
Le 17/02/2023 à 15h24