La population de Kénitra a vécu un terrible moment de panique, lundi 24 septembre, lorsqu’un réservoir de gaz a explosé dans une unité industrielle. Dans son édition de ce 26 septembre, Al Ahdath Al Maghribia revient sur cet incident qui a fait 27 blessés et d’importants dégâts matériels.
La publication explique ainsi que les urgences de l’hôpital provincial, où ont été aperçus de hauts responsables sécuritaires, a reçu au moins deux blessés graves suite à cette explosion. Tous deux sont employés dans l’unité où a eu lieu l’incident. L’une des deux victimes du drame a perdu une jambe. Les flammes ont eu raison de 70% du corps de la deuxième victime qui, en raison de la gravité de ses brûlures au troisième dégré, a été immédiatement transférée par l’équipe médicale en charge des urgences au CHU Ibn Rochd de Casablanca. Or, le blessé n’a pu être pris en charge en raison de l’absence de places disponibles, ce qui a obligé les dirigeants de l’usine à le transférer en urgence vers une clinique privée de la capitale économique.
Rapportant des témoignages de personnes présentes sur place, Al Ahdath Al Maghribia nous révèle que l’hôpital provincial de Kénitra a connu un véritable rush suite à cette explosion, puisqu'il a accueilli 23 blessés souffrant principalement de brûlures au premier degré, en plus de deux agents de la protection civile blessés lors des opérations de sauvetage.
La même source ajoute qu’il aura fallu s’armer de plusieurs avions-pompiers pour venir à bout de l'incendie et qu’un dispositif sécuritaire spécial a été déployé aux alentours de l'usine, afin d’empêcher les piétons et les curieux de s’approcher des zones présentant un danger.
S’intéressant principalement à la panique qui a suivi l’explosion, Al Ahdath al Maghribia ne s’aventure pas à avancer des hypothèses quant aux causes de l'incendie, préférant attendre les résultats de l’enquête. Cependant, la publication rapporte que les autorités locales ont immédiatement enclenché une vaste opération de contrôle des dispositifs sécuritaires auxquels doivent se soumettre les différentes unités industrielles de la ville, de manière à s’assurer que ce genre de drames ne se reproduise pas.