Espagne: démantèlement d’un réseau de trafic de Marocaines

Un véhicule de police espagnol.. DR

Revue de presseLes services sécuritaires espagnols viennent de mettre hors d’état de nuire un vaste réseau de traite d’êtres humains et de trafic de drogue, exploitant des Marocaines dans plusieurs villes de la péninsule ibérique. Les détails dans cette revue de presse qui provient du quotidien Assabah.

Le 26/12/2025 à 21h38

Une opération menée conjointement par la police nationale en Espagne dans le préside occupé de Melilla, Madrid et Tolède a permis, mardi dernier, le démantèlement d’un vaste réseau de traite d’êtres humains, exploitant des Marocaines, en plus du trafic international de drogue.

Huit éléments, dont trois seraient le cerveau de cette bande criminelle, ont été interpellés et seront déférés devant la justice compétente après l’achèvement des enquêtes ouvertes dans ce cadre.

D’après les sources du quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 27 et 28 décembre, «plusieurs Marocaines compteraient parmi les victimes de ce réseau criminel».

Elles étaient induites en erreur et manipulées par de fausses offres d’emploi, via d’autres femmes qui travaillaient pour le compte de ce réseau criminel.

Par la suite, indiquent les mêmes sources, les victimes étaient séquestrées dans des appartements surveillés par des entremetteuses et exploitées dans des night-clubs dans plusieurs villes d’Espagne.

Ces proxénètes contrôlaient leurs déplacements pour ne pas qu’elles quittent le territoire espagnol ou saisissent la justice, ajoutent les mêmes sources.

Des travailleuses saisonnières marocaines, initialement venues en Espagne pour la récolte agricole, ont été la cible d’un réseau de proxénétisme. Tandis que les membres de cette organisation criminelle vivaient dans le luxe, leurs victimes étaient entassées dans des logements insalubres au sein des fermes.

Selon le quotidien, qui cite des sources proches de l’enquête espagnole, cette précarité extrême a été délibérément entretenue pour maintenir les victimes sous la dépendance totale des proxénètes pour leurs moindres déplacements.

Par La Rédaction
Le 26/12/2025 à 21h38