Escroquerie à la «Samaoui»: un duo père-fils dans les filets de la police

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Revue de presseLa technique d’escroquerie à la «Samaoui» a ressurgi. Un sexagénaire et son fils, âgé de vingt ans, ont été arrêtés en flagrant délit par les services de la police judiciaire de la ville de Témara, en coordination avec la DGST. Voici leur modus operandi dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 30/04/2025 à 19h04

Les éléments de la police judiciaire de Témara ont réussi, en coordination avec les services de la direction générale de surveillance du territoire (DGST), à mettre un terme à l’aventure d’escroquerie à la «Samaoui» d’un sexagénaire et son fils, âgé de vingt ans.

Repérés et identifiés par les services sécuritaires, les deux individus, qui manipulaient leurs victimes par l’art de la technique de l’hypnose, ont été arrêtés, lundi dernier, à Salé.

D’après le quotidien Al Akhbar qui se penche sur ce fait divers dans son édition du 1er Mai, «les deux mis en cause choisissent soigneusement leurs victimes avant de les aborder par un discours manipulateur ciblant le volet émotionnel et psychologique pour court-circuiter leur raison et les détrousser de leurs biens et de leur argent sans violence».

Ces deux escrocs, expliquent Al Akhbar, ciblent les personnes vulnérables pour pouvoir les persuader et les manipuler facilement.

Lors de l’enquête ouverte par les éléments de la police judiciaire, poursuit Al Akhbar, il s’est avéré que l’un des deux escrocs était recherché à l’échelle nationale pour escroquerie et émission de chèques sans provision.

Cette technique d’escroquerie à la «Samaoui» a ressurgi après le démantèlement, l’année dernière, d’un réseau qui opérait dans plusieurs villes du Royaume.

Ainsi, rappelle Al Akhbar, trois personnes, dont une femme, ont été arrêtées et déférées devant la justice compétente pour leur implication dans des opérations d’escroquerie par la technique de l’hypnose en ciblant leurs victimes, notamment dans les parages des sièges des banques et des gares routières.

Ce réseau, ajoute le quotidien, avait provoqué des dégâts avant d’être neutralisé par les services sécuritaires.

Par Mohamed Younsi
Le 30/04/2025 à 19h04