Erfoud: un agent de sécurité privée taillade au sabre une jeune danseuse de cabaret

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Revue de presseKiosque360. Une femme a été violemment prise à partie par un membre de la sécurité privée, à Erfoud. Muni d’un sabre, l’agresseur a tailladé la victime à plusieurs endroits de son corps. Le crime a eu lieu à l'intérieur de hôtel où la jeune femme travaillait en tant que danseuse.

Le 08/02/2016 à 20h41

Encore une agression contre une femme! Un agent de sécurité privée s'est attaqué, dans la nuit de samedi à dimanche, à Erfoud (Sud-est du Maroc), à une jeune femme à l’aide d’un long sabre, à l'intérieur même de l’hôtel où elle travaillait comme danseuse de cabaret, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 9 février. Et d'ajouter que l'homme a été arrêté par la police. Citant la présidente de l’association féminine «Nour», basée à Fès, le journal indique que l’auteur du crime, qui s'était présenté comme étant le «copain» de la jeune femme, lui a causé de nombreuses et profondes blessures, ce qui a exigé son évacuation vers le Centre hospitalier universitaire de Fès où elle a dû subir une opération. Et la source du journal d’ajouter que la victime, âgée de 27 ans, est toujours hospitalisée au service de traumatologie au vu de ses graves lésions corporelles. Par ailleurs, le propriétaire de l’hôtel, de nationalité française, a déposé une plainte auprès du consulat français, à Fès, contre les autorités sécuritaires d’Erfoud pour «laxisme et laisser-aller». Il accuse les membres de la sécurité de n'avoir rien fait pour arrêter cette agression et détient pour preuve une vidéo filmée par les caméras de l’hôtel, souligne encore la même source. Pour sa part, l’auteur du crime a livré au procureur général du roi, près la Cour d’appel d’Errachidia, sa propre version des faits, prétendant qu’il entendait simplement interdire à sa "copine" de travailler en tant que danseuse de cabaret et lui imposer de rester à la maison qu’il avait louée pour elle dans l’un des quartiers populaires de la ville d’Erfoud, conclut Akhbar Al Yaoum.

Par Mustapha Nouri
Le 08/02/2016 à 20h41