Sur les quelque 20.000 arbres qui ornent les espaces verts et les rues de Laâyoune, on compte près de 10.000 palmiers. Un défi qui n’a rien d’évident dans cette zone désertique, mais que la ville a relevé avec brio. Cet exploit a été rendu possible grâce à une véritable armée d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, qui ont travaillé d’arrache-pied pour créer un équilibre environnemental dans la cité essentiellement grâce à la plantation et l’entretien de milliers de palmiers.
La plantation des palmiers s’accompagne de la mobilisation de plusieurs citernes à eau dotées de systèmes GPS pour en suivre l’action et la répartition. Grâce à cette technologie, les responsables du projet peuvent suivre, en temps réel, l’évolution du travail, les superficies irriguées et les distances parcourues par les citernes qui s’approvisionnent en eau douce 25 kilomètres plus loin, dans la commune d’El Mersa.
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L’irrigation des palmiers s'effectue de manière moderne afin de rationaliser l’utilisation des ressources disponibles. A l’avenir, les autorités de la ville comptent avoir recours aux eaux usées traitées pour les irriguer.
La profusion de palmiers à Laâyoune a fait de cette cité une immense palmeraie, pour le plus grand bonheur de ses habitants et de ses visiteurs.
Ville verte, Laâyoune a été sacrée troisième, en 2017, d'un classement arabe des «green cities» après Al-Jubail en Arabie saoudite et Al-Chamal au Qatar.