«Mon département va agir en partenariat avec le ministère de la Santé pour inscrire et intégrer un grand nombre de personnes en situation de handicap dans le circuit de la protection sociale comme l’AMO Tadamon», a affirmé la ministre dans des déclarations pour Le360, à l’occasion d’une rencontre tenue le lundi 22 avril 2024 avec des ONG de soutien aux personnes en situation de handicap.
«Il existe encore de nombreuses familles, dont les membres souffrent de handicaps, et qui ne bénéficient pas toujours de la couverture sociale. Il faut aider ces gens à intégrer la couverture», a martelé la ministre de la Solidarité.
À propos de la stratégie déployée par le gouvernement pour venir en aide aux personnes en situation de handicap, la ministre a indiqué que l’exécutif a consacré en 2022 et en 2023 un total d’un milliard de dirhams pour financer une série de services, dont la scolarité des enfants. Le nombre de ces derniers est passé de 16.000 à 21.000 personnes, alors que les allocutions de soutien pour chaque enfant en situation de handicap ont atteint la somme de 1.200 dirhams par mois, contre 700 dirhams auparavant.
Lire aussi : L’UMT dénonce les discriminations dont sont victimes les fonctionnaires souffrant de handicap physique
Aawatif Hayar a ajouté que son département a réservé en 2024 un budget total de 380 millions de dirhams, uniquement pour la scolarisation de cette franche de la société, outre plus de 70 millions de dirhams en faveur des handicapés, notamment pour l’achat de divers matériels de mobilité (chaises roulantes, béquilles, etc.).
Pour ce qui est de l’emploi, la fonction publique a accordé en 2023 quelque 300 postes budgétaires, et elle prévoit, selon la ministre, d’augmenter en 2024 ce chiffre à 400 recrutements. Le secteur privé est pour sa part disposé à fournir plus d’opportunités d’emploi pour les personnes en situation de handicap, a poursuivi Aawatif Hayar. «Je salue le rôle des ONG sur lesquelles mon département compte pour contribuer à améliorer la situation de cette catégorie de personnes, sachant que le roi Mohammed VI accorde une grande importance à cette honorable partie de la société», a-t-elle conclu.