Une convention-cadre de partenariat et de coopération institutionnelle a été signée, ce mercredi 14 septembre 2022, entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et le Conseil national des droits de l'homme (CNDH).
Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale, cet accord-cadre de partenariat et de coopération traduit la détermination et la ferme volonté des éléments de la sécurité nationale et du Conseil national des droits de l'homme de renforcer leur coopération, notamment concernant la formation des fonctionnaires de police. Il vise aussi à consolider les acquis des droits humains réalisés par le Maroc dans le domaine de la mise en œuvre et la protection des droits de l'homme.
Cet accord a aussi pour objectif de développer un cadre de coopération conjoint entre les éléments de sécurité nationale et le Conseil national des droits de l'homme afin de renforcer la culture des droits humains dans les formations et cursus de formation des fonctionnaires de police, et d'en faire une référence et un guide pour encadrer leurs missions, fait-on savoir.
Il s’agit ainsi d’organiser des formations et des programmes de renforcement des connaissances et des compétences dans le domaine des droits de l'homme, au profit des cadres et des employés de la sécurité nationale, en plus de la consolidation de la dimension des droits humains en tant que pilier essentiel dans les programmes de formation de policiers et dans l'ensemble des pratiques relatives à cette fonction, poursuit le communiqué.
C’est dans ce cadre-là que la Direction générale de la sûreté nationale et le Conseil national des droits de l'homme organiseront une journée nationale d'étude sur les normes et pratiques liées à la prévention de la torture et autres formes de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants pendant l’arrestation, l’interrogation et le placement en garde à vue des personnes interpellées. Des personnalités de haut calibre seront présentes lors de cet évènement.
Un programme de formation intégré sera également lancé. Celui-ci comprend une série d'ateliers de formation pour les employés et les agents de la sécurité nationale chargés de la surveillance des lieux désignés pour la détention des personnes interpellées.