Certaines sont à peine débutantes et n’ont à leur registre que deux ou trois hits. D’autres sont bien connues sur la scène artistique et brillent par leur talent. Toutes n’ont désormais d’yeux que pour les juteux contrats qu’offre désormais un «producteur» marocain bien introduit dans le Golfe.
Ces contrats consistent à se produire pendant quelques heures dans un club ou cabaret de la région en échange de quelque 30.000 dirhams par show, nourri-logé, en plus des généreux dons des invités ou clients, explique le quotidien Assabah dans sa livraison de ce mercredi 12 février.
Si certaines des grandes artistes se sont jusque-là refusées à se brader de la sorte, la concurrence, notamment des plus jeunes chanteuses, les poussent à entrer dans ce genre de cercles et à accepter le «deal».
«Une artiste connue pour son "tarab", soit sa capacité à reproduire en beauté les plus grands classiques de la chanson arabe, a joué le jeu et obtenu un contrat d’une année dans un cabaret aux Emirats arabes unis. Elle a d’abord tenté de taire sa décision, mais le pot aux roses n’a pas tardé à éclater. Et c’est ainsi que la voie a été ouverte à d’autres qui hésitaient auparavant», indique Assabah.
Le but recherché, précise le quotidien, n’est autre que matériel, outre la visibilité qu’offre ce type de prestations pour nombre d’artistes. Certaines d’entre elles n’hésitent d’ailleurs pas à passer sous le bistouri pour paraître plus jeunes ou sous leur meilleur jour. L’intermédiaire en question va d’ailleurs jusqu’à l’exiger de certaines.