Démantèlement d’un réseau de trafiquants d’objets volés entre l’Espagne et le Maroc

Smartphones.. DR

Revue de presseUne opération conjointe entre les polices espagnole et marocaine a permis de démanteler un réseau de trafic d’objets volés en Espagne. Neuf personnes ont été arrêtées. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 20/02/2024 à 20h27

Ayant fait l’objet d’une coordination entre les polices marocaine et espagnole, ce récent grand coup de filet a permis de mettre fin aux activités criminelles d’un réseau dont les membres dérobaient des produits de luxe en Espagne (smartphones, montres, flacons de parfum, divers matériel électronique, etc.) pour les écouler au Maroc.

Selon Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 21 février 2024, cette opération a permis d’arrêter neuf individus, tous Marocains, et âgés entre 43 et 57 ans.

Les mis en cause, qui opéraient dans la région de Barcelone, cambriolaient des domiciles, des commerces, ou se livraient à des vols à l’arrachée en s’attaquant aux passants.

Selon le quotidien, les objets volés étaient ensuite envoyés au Maroc pour y être écoulés. L’argent de ce recel était par la suite réinvesti dans l’achat de biens immobiliers.

Citant des sources sécuritaires espagnoles, Al Ahdath Al Maghribia évoque en tout, concernant l’ensemble des objets volés, d’une valeur globale de près de 40 millions de dirhams, dont 2 millions qui ont été dépensés pour l’achat d’un bien foncier, avec, en plus, l’acquisition de cinq voitures.

Lors des perquisitions qui ont été menées aux domiciles des neuf prévenus, les enquêteurs ont permis de saisir près de 100 smartphones, plusieurs matériels électroniques, des flacons de parfum de luxe ou encore des bijoux, ainsi qu’une somme de près de 7.000 euros, qui pourrait provenir de cette activité criminelle. Les objets volés étaient aussi stockés dans quatre dépôts, situés dans la région de Barcelone.

Cette opération conjointe entre les polices du Maroc et d’Espagne témoigne de l’opportunité d’une collaboration aux résultats probants, que ce soit dans la lutte contre le crime organisé et transfrontalier, ou contre les réseaux extrémistes et radicalisés, qui menacent la sécurité des biens et des personnes des deux rives de la Méditerranée.

Par Fatima Moho
Le 20/02/2024 à 20h27