Covid-19: les voyageurs au Maroc depuis les pays de la liste B ne sont plus obligés d’observer une quarantaine à l’hôtel

Le hall d'enregistrement d'un aéroport.

Le hall d'enregistrement d'un aéroport. . DR

Bonne nouvelle pour les MRE et les touristes en provenance de la liste B. Selon des sources proches du dossier, les autorités marocaines ont décidé de ne plus exiger une quarantaine dans un hôtel. Les détails.

Le 12/07/2021 à 13h48

C’est une bonne nouvelle et une décision qui va soulager les Marocains du monde, les étudiants et même des touristes en provenance des pays de la liste B. Le360 a appris de sources proches du dossier que cette catégorie de voyageurs, non ou pas complètement vaccinés, ne sera plus obligée d’observer une quarantaine de dix jours dans l’un des établissements hôteliers désignés à cet effet par les autorités, mais devra se soumettre à un confinement à domicile. Moins coûteux et surtout moins contraignant.

Cette quarantaine, dont la durée est fixée à 10 jours, pourra être observée par les concernés, chez eux ou à une adresse qu’ils devront communiquer aux autorités. En cas de non disposition d’un pass vaccinal, toute personne âgée de plus de 12 ans devra présenter un test PCR négatif à l’arrivée au Maroc et en subir un autre à l’approche de la fin de la quarantaine.

Les personnes qui disposent d’un pass vaccinal, délivré il y a au moins 14 jours, ne sont pas concernées par cet isolement à domicile.

Rappelons que la liste B, établie par les autorités marocaines pour les pays à risque, comporte 81 pays. Dès mardi 13 juillet à minuit, elle inclura trois autres pays: la France, l’Espagne et le Portugal.

Cette annonce a plongé dans le désarroi des milliers de personnes, touristes ayant déjà fait leurs réservations, comme MRE qui avaient tout préparé pour passer l’Aïd al-Adha avec leurs familles au Royaume.

En plus de ces frais, les voyageurs concernés étaient tenus de justifier d’un voucher attestant qu’ils avaient déjà réservé et payé les nuitées d’hôtel pour la quarantaine. Les cris de colère des MRE semblent avoir été entendus, alors même que le chef de l’Exécutif et le ministre de la Santé observent un silence à un moment où ils devraient pourtant s’exprimer.

Par Mohammed Boudarham
Le 12/07/2021 à 13h48