La préfecture de Skhirat-Témara connait, depuis deux jours, un état d’alerte maximale après la découverte de foyers épidémiques dans trois unités industrielles à Ain Atik et Témara. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week-end (1er et 2 janvier 2022) que le nombre de contamination au Covid-19, enregistré dans la soirée de jeudi dernier, s’élève à 65 cas parmi les ouvriers de ces usines. Selon certaines sources, c’est la découverte fortuite d’un cas positif chez une ouvrière dans une usine de textile qui a poussé les autorités à multiplier les tests chez les cas contacts qui ont conclu à l’infection de 44 personnes, dont la majorité sont des femmes.
Cette opération de dépistage a alors été élargie à deux autres usines situées à Ain Atik et dans le centre-ville de Témara où l’on a recensé 21 nouveaux cas positifs. Les autorités de cette préfecture sont à pied d’œuvre pour cerner les cas contacts afin de circonscrire la propagation du virus et d’éviter le déclenchement de clusters familiaux. D’autant plus que la plupart des ouvrières et des ouvriers qui travaillent dans les usines précitées se déplacent entre des communes et des villes où ils peuvent contaminer de nombreuses personnes.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que les échantillons prélevés sur les personnes contaminées sont en cours d’analyse pour déterminer s’il s’agit ou non du nouveau variant Omicron. Une éventualité qui inquiète les autorités territoriales et sanitaires qui pourraient, dans le cas échéant, instaurer des mesures de restrictions draconiennes. Certaines sources n’excluent pas la fermeture de ces unités dès lundi prochain, en attendant que la situation sanitaire soit maitrisée.
Sauf que le comité de vigilance dans la préfecture de Skhirat-Témara prend très au sérieux cette hausse et redoute une contamination par le nouveau variant Omicron. Il faut rappeler que cette préfecture avait connu des records de contaminations au Covid-19 lors des précédentes vagues du coronavirus enregistrées en 2020 et 2021.