Le ministère de l’Éducation nationale a confirmé la fermeture d’un lycée à Rabat, après la détection de plusieurs cas de contamination au variant Omicron parmi les élèves. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du jeudi 23 décembre, que l’établissement ne rouvrira ses portes qu'après la fin des vacances intermédiaires. Une responsable au sein du ministère précise qu’il s’agit de huit élèves, identifiés comme cas contacts au lycée Abidar Al Ghifari, sis dans le quartier Yacoub El Mansour, à Rabat. Les huit élèves ont été soumis à des tests anti-Covid-19. Sept des élèves contaminés étudiaient dans la même classe.
Le ministère de l’enseignement a donc décidé de mettre en quarantaine tout le personnel et les élèves jusqu’au lundi 3 janvier 2022. En parallèle, l'Académie de la région de Rabat-Salé-Kenitra a décidé de mettre à la disposition des élèves de ce lycée la logistique nécessaire pour qu’ils puissent poursuivre leurs études à distance pendant la période qui les sépare des vacances. La responsable du ministère de l’Enseignement a indiqué, par ailleurs, que la situation sanitaire avait été maîtrisée jusqu’ici dans les établissements scolaires du Royaume et a exhorté le personnel et les élèves à respecter rigoureusement les mesures préventives.
Le quotidien Assabah rapporte que le ministère de l’Education nationale a démenti les rumeurs qui circulaient sur une supposée prolongation des vacances, qui commencent à la fin de cette semaine et durent jusqu’au lundi 3 janvier 2022. D’ailleurs, précise une source autorisée, ce département ne peut prendre une décision de ce genre sans se concerter avec le comité scientifique et technique relevant du ministère de la Santé.
Ceci étant, le secteur de l’enseignement reste menacé par la propagation du variant Omicron, notamment dans le préscolaire et le primaire. En effet, 5 enfants âgés de 4 mois à 13 ans ont été contaminés. Le ministère de la Santé avait d'ailleurs tiré la sonnette d’alarme, mardi dernier, en mettant en garde contre une rechute épidémique après une augmentation sensible des cas de contamination et des clusters épidémiologiques, notamment au sein des familles.