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Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état d’aucun nouveau cas de contaminations et d’aucun décès. Le pays totalise 270.730 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.356 guérisons.
En Tunisie, 101 cas de contamination et 109 guérisons ont été enregistrés, selon le dernier bilan hebdomadaire disponible. Le pays totalise 1.145.930 cas de contamination, dont 29.254 décès et 1.132.725 guérisons depuis mars 2020.
En Mauritanie, 39 cas de contamination ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.084 cas de contamination au Covid-19, dont 995 décès.
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Une «arnaque». «Un aveu terrible». Des «essais cliniques falsifiés. Depuis le 10 octobre, les accusations pleuvent sur les réseaux sociaux contre le vaccin anticovid-19 de Pfizer et BioNTech. En cause, les propos tenus par Janine Small, présidente des marchés internationaux développés de l’entreprise pharmaceutique, tenus lors d’une réunion du comité spécial sur la pandémie de Covid-19 au Parlement européen le 10 octobre.
A la question «a-t-il été considéré que le vaccin de Pfizer arrêtait le virus avant d’être commercialisé », elle a expliqué que «non», l’entreprise ne savait pas si le vaccin était efficace sur la chaîne de transmission avant la commercialisation. Cette déclaration a été reprise pour pointer que Pfizer avait «avoué» que le vaccin «n’avait pas été testé» sur la transmission.
«Cet aveu est important et sur le fond scandaleux», s’est indignée Virginie Joron, eurodéputée du Rassemblement national sur Sud Radio le 12 octobre. «Pendant deux ans, on nous a dit que ça protégeait, ça empêchait la transmission du virus et là, on nous dit qu’ils n’ont pas testé quelque chose qui était la base de la campagne vaccinale.»
Dans la foulée, des internautes ont dénoncé, s’appuyant sur cet aveu, une obligation vaccinale «injustifiée scientifiquement» pour le personnel soignant et remis en cause le pass sanitaire.
Or, l’absence d’essais concernant l’efficacité du vaccin anti-Covid-19 sur la transmission avant sa commercialisation est connue.
La Food and Drug Administration américaine écrivait ainsi, en autorisant la commercialisation du vaccin le 11 décembre 2020, qu’il n’y avait «pas de preuves que le vaccin empêchait la transmission du SARS-CoV-2». Dans sa recommandation du 24 décembre 2020, la Haute Autorité de santé (HAS) française indiquait également que «l’efficacité vaccinale sur la transmission virale n’[avait] pas été évaluée».
«Contre le Covid-19, la HAS recommandait de proposer la vaccination «prioritairement aux populations les plus à risque de formes graves et les plus exposées au risque d’infection, c’est-à-dire les populations associant notamment un âge élevé, des comorbidités et des conditions d’hébergement collectifs».
«Que le vaccin n’ait pas été testé sur la chaîne de transmission, ce n’est pas très étonnant, relève Morgane Bomsel, immunologiste et chercheuse au CNRS. Ce sont des expériences compliquées à monter parce qu’on transmet à quelqu’un d’autre. Quand vous vaccinez quelqu’un, c’est la personne qui s’engage à rentrer dans l’essai clinique, mais si vous voulez rentrer dans la transmission, c’est tout l’entourage qu’il faut recruter.»
Démarré fin juillet 2020, l’essai clinique randomisé du vaccin candidat de Pfizer-BioNtech, dont les résultats ont été connus en novembre 2020, a ouvert les portes à une autorisation de commercialisation. Il faisait état d’un taux d’efficacité de 95 % dans la prévention de l’infection au Covid-19. Cela signifiait que 162 membres du groupe placebo de l’essai avaient contracté le Covid-19, contre seulement 8 dans le groupe vacciné, dans les sept jours suivant la seconde dose du vaccin.
L’Organisation mondiale de la santé a détaillé sur son site ce qu’était cette efficacité potentielle, obtenue lors d’essais cliniques. Elle permet de savoir «dans quelle mesure le vaccin diminue le risque de contracter la maladie. Si l’efficacité potentielle d’un vaccin est élevée, il y a beaucoup moins de personnes qui sont tombées malades dans le groupe qui a reçu le vaccin que dans celui qui a reçu le placebo».
La pandémie a fait officiellement au moins 6.571.111 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.090.374), devant le Brésil (687.195), l'Inde (528.895) et la Russie (388.901).
L'Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.










