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Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état d’un nouveau cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 271.425 cas de contamination, dont 6.881 décès.
En Tunisie, 187 nouveaux cas de contamination et 4 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.793 cas de contamination, dont 29.330 décès et 1.135.055 guérisons depuis mars 2020.
En Mauritanie, un cas de contamination a été enregistré, mais pas de décès, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.667 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.
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Les rappels de vaccin anti-Covid renforcent la protection contre les formes graves, y compris face aux récentes incarnations du virus, mais cet effet diminue rapidement, montre une étude française publiée mardi.
«Les doses de rappel ont permis de renforcer la protection contre le risque d’hospitalisation, mais cette protection restait limitée dans le temps», conclut ce travail rédigé sous l’égide de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Assurance maladie.
Cette étude, pas encore publiée dans une revue scientifique, est le dernier épisode en date d’une série de travaux qui se sont penchés sur l’efficacité des vaccins anti-Covid depuis leur introduction début 2021.
La vaccination anti-Covid, qui en France se base essentiellement sur les vaccins de Moderna et Pfizer/BioNTech, a démontré son efficacité contre les formes graves, même si elle réduit peu le risque d’être contaminé à moyen ou long terme.
Toutefois, même contre les hospitalisations, l’efficacité tend à diminuer au fil du temps, ce qui a conduit les autorités sanitaires à organiser des campagnes de rappel, dites de troisième, de quatrième puis de cinquième dose.
On manquait néanmoins de données sur les bénéfices réels de ces rappels successifs, en particulier après l’apparition du variant Omicron. Ce dernier, qui a connu plusieurs incarnations, échappe plus facilement à la réponse immunitaire.
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L’étude publiée mardi -réalisée sous la direction de l’épidémiologue Mahmoud Zureik- s’est penchée sur le cas des patients hospitalisés pour Covid entre juin et octobre 2022. Les chercheurs ont comparé leur situation vaccinale avec celle d’un groupe de personnes n’ayant pas été hospitalisées, une procédure dite de cas témoin.
Il en ressort d’abord que les vaccins ont gardé une bonne efficacité contre le risque d’hospitalisation, même face à Omicron.
C’est le cas chez les personnes qui n’ont reçu que leurs deux premières doses, mais cette protection est encore augmentée par les rappels: l’efficacité contre les hospitalisations est estimée à 45% après une primo-vaccination, 56% pour une troisième dose et 75% après une quatrième ou cinquième dose.
Mais l’effet de ces rappels diminue vite au fil du temps. Au bout de six mois, il y a peu de différence, par rapport aux personnes qui n’ont réalisé qu’une vaccination.
Ces résultats impliquent donc de bien cibler les campagnes de vaccination par rapport aux vagues de Covid, une difficulté accrue par le fait qu’elles sont beaucoup plus fréquentes et irrégulières que, par exemple, la grippe saisonnière.
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La pandémie a fait officiellement au moins 6.792.201 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un dernier bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.142.704), devant le Brésil (698.047), l’Inde (530.761) et la Russie (395.867).
L’Organisation mondiale de la santé estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.