En réponse à une question orale du conseiller parlementaire istiqlalien Abdelkader Kihel, portant sur les tensions entre les taxis et les voitures de transport avec chauffeur (VTC), le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a invité les parties prenantes «à se mettre autour d’une table pour régler les nombreux problèmes qui se posent» dans le secteur. «Il faut s’asseoir et échanger pour trouver une solution. Nous ne pouvons pas continuer ainsi», a-t-il insisté, soulignant l’importance d’intégrer les nouvelles technologies dans le paysage du transport urbain.
Le ministre a reconnu que les applications de réservation de VTC, bien qu’évoluant dans un vide juridique, représentent une réalité incontournable. «On ne peut pas intégrer officiellement les VTC, mais on ne peut pas non plus faire semblant de les ignorer», a-t-il déclaré, ajoutant que «le contexte actuel nous oblige à prendre en compte toutes les évolutions qui se présentent».
Abdelouafi Laftit a ainsi révélé que son département mène actuellement une étude approfondie pour définir les moyens de réguler le secteur. «Très prochainement, des solutions seront trouvées pour permettre la légalisation de ces applications, offrant ainsi aux citoyens la liberté de choisir le mode de transport qui leur convient», a-t-il indiqué. L’annonce du ministre de l’Intérieur intervient dans un contexte marqué par des tensions persistantes entre les chauffeurs de taxis, qui dénoncent «une concurrence déloyale», et les opérateurs de VTC, qui réclament une légalisation de leur activité.