Interrogé par Le360 sur le différend né après que le gouvernement a donné une suite favorable aux propositions et recommandations formulées le Médiateur du Royaume au sujet de l’organisation d’un nouveau concours d’aptitude pour l’exercice du métier d’avocat, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a d’abord salué la réaction du gouvernement aux recommandations du Médiateur, avant d’indiquer que les questions en suspens devraient être résolues «par le dialogue» entre les différentes parties, en particulier entre le ministère de la Justice et l’Association des barreaux du Maroc (ABAM).
Egalement interrogé à ce propos, l’avocat Amam Chokrane, du barreau de Rabat, a souhaité un «dialogue responsable et fructueux» avec la tutelle, estimant que l’organisation d’un nouveau concours constitue la preuve que le précédent examen litigieux était entaché d’«irrégularités».
Pour rappel, en réaction aux communiqués diffusés les 3 et 4 juin, respectivement par l’institution du Médiateur du Royaume et le Département du chef du gouvernement, l’ABAM a accusé ces derniers de chercher à violer la loi, surtout en ce qui concerne l’âge d’accès à la profession d’avocat et la tenue d’un nouveau concours d’aptitude pour l’exercice du métier d’avocat en octobre prochain.
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L’association a également accusé les gouvernements successifs d’avoir failli à leurs engagements en continuant à inonder la profession par des promotions de lauréats des facultés de droit comme solution déguisée au problème du chômage, tout en «préservant» d’autres professions judiciaires.