Les usagers de la route nationale n°1, axe stratégique entre Agadir et Tiznit, font face depuis plusieurs jours à des embouteillages d’une ampleur inédite. Cette saturation, particulièrement marquée au niveau de la province de Chtouka-Ait Baha, perturbe gravement la fluidité du trafic dans les deux sens, rapporte Al Akhbar dans son édition du week-end (19 et 20 juillet). Bien que la distance entre Agadir et Tiznit ne dépasse pas 85 kilomètres, les automobilistes voient leur temps de trajet considérablement allongé en raison des incessants ralentissements.
Cette voie, unique liaison routière entre le nord et le sud du Maroc, traverse de nombreux douars et communes, amplifiant les bouchons et les retards, surtout sur le tronçon de Chtouka-Ait Baha. La présence de multiples ronds-points, combinée à l’étroitesse de la chaussée, exacerbe les difficultés de circulation, générant non seulement des ralentissements chroniques, mais aussi des accidents fréquents. Toute panne ou collision bloque immédiatement l’axe, plongeant usagers et voyageurs dans d’interminables attentes, relaie Al Akhbar.
Face à cette situation critique, la réalisation d’une autoroute entre Agadir et Tiznit s’impose comme une nécessité impérieuse. Les études géotechniques, première étape du projet, viennent de débuter et s’étaleront sur quatre mois. Ce nouvel axe, long de 85 kilomètres pour un budget estimé à 6 milliards de dirhams, reliera l’entrée nord d’Agadir en passant par l’aéroport Al Massira, la ville de Biougra, pour aboutir au carrefour du Grand passage, point de départ de l’autoroute vers Dakhla.






