Casablanca: un père abuse de sa fille avant de la «vendre» à des amis

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Revue de presseKiosque360. La brigade des mœurs de la police judiciaire de Sidi Bernoussi vient d’arrêter un père qui abusait sexuellement de sa fille, avant de décider de la livrer à des amis en contrepartie de l’argent. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 04/02/2022 à 20h21

Le procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca a décidé, jeudi, de poursuivre en état de détention un père pour viols incestueux, agressions sexuelles, proxénétisme et débauche. Il s’agit d’un fait divers qui interpelle à plus d’un titre, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 5 et 6 février.

Dans les détails de cette affaire, les sources du quotidien font savoir que ce père vivait avec sa femme à Sidi Bernoussi et rendait visite de temps en temps à sa fille (17 ans), qui vivait avec sa mère divorcée à Sidi Moumen. Alors qu’il l’a trouvée une fois seule à la maison, il a conclu sa visite dans ses bras.

Pour la convaincre de ne pas avouer le secret à sa mère, il lui versait d’importantes sommes d’argent. Les rencontres érotiques se sont ensuite multipliées entre le père et sa fille à Sidi Moumen ou à Sidi Bernoussi, indiquent les mêmes sources. Et pendant les intervalles séparant leurs rencontres, le père entretenait des discussions sexuelles avec sa fille, devenue maitresse, via l’application de messagerie instantanée WhatsApp et échangeait avec elle des vidéos érotiques.

La relation était ainsi gérée secrètement loin des regards et de la vigilance de la mère jusqu’au jour où le père a décidé de «livrer» sa fille à des amis. D’après les sources du quotidien, avant d’obtenir son accord, il a présenté ses photos à des amis dans l’objectif de se limiter au rôle de proxénète. Chose que la victime a catégoriquement refusé, en le dénonçant à sa mère. Celle-ci a immédiatement saisi la brigade des mœurs de la police judiciaire de Sidi Bernoussi via une plainte.

Lors de l’enquête, poursuit le quotidien, le père a tenté de nier les faits, en avançant que la mère (sa femme divorcée) cherchait à nuire à sa réputation en instrumentalisant la fille. Confronté aux discussions sexuelles et aux vidéos érotiques échangées avec sa fille, le mis en cause s’est effondré. Son procès démarrera après l’achèvement de l’enquête.

Par Mohamed Younsi
Le 04/02/2022 à 20h21