Casablanca: saisie de huit tonnes de viandes avariées destinées à la consommation

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Revue de presseKiosque360. La gendarmerie royale de Casablanca vient de saisir huit tonnes de viandes impropres à la consommation. Cette quantité était destinée à la vente dans les souks hebdomadaires de la région. Un lobby, dont des élus communaux, serait impliqué dans ce scandale. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 13/05/2022 à 18h52

Le phénomène de l’abattage clandestin, qui produit des viandes impropres à la consommation, continue de sévir dans la région de Casablanca-Settat. Jeudi, les éléments de la brigade de la gendarmerie royale «Saâda», quartier Errahma, ont procédé à la saisie d’une quantité de huit tonnes de viandes impropres à la consommation humaine.

Ces viandes, six tonnes de viandes rouges et deux tonnes d’abats, étaient destinée aux souks hebdomadaires de la région et aux restaurants de grillades qui prolifèrent dans la province de Nouaceur et la localité d’El Gara à Berrechid.

D’après le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 14 et 15 mai, cette quantité de viandes avariées était fournie par l’industrie de l’abattage clandestin d’El Gara. Il s’agit d’un circuit, précisent les sources du journal, qui échappe aux contrôles des services vétérinaires dans les provinces de Berrechid et de Nouaceur et de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaire (ONSSA).

«Après l’arrestation du transporteur qui était sur le point de livrer les viandes incriminées, une enquête a été ouverte par les éléments de la gendarmerie royale, sous la supervision du parquet général compétent», font savoir les sources du quotidien.

Cette enquête, souligne la même source, permettra d’élucider toutes les circonstances entourant la production de ces viandes et d’identifier les personnes impliquées dans ce circuit. A ce propos, les mêmes sources évoquent l’éventualité de l’implication de certains élus communaux d’El Gara où l’abattage clandestin continue de faire des ravages. Le quotidien ajoute enfin que les services vétérinaires ont procédé à la destruction du stock avarié, en présence des éléments de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaire et des autorités compétentes.

Par Mohamed Younsi
Le 13/05/2022 à 18h52