Les devantures des fleuristes de Casablanca débordent de couleurs chatoyantes. Tout semble prêt pour célébrer la nouvelle année, mais dans les arrière-boutiques, l’ambiance est moins joyeuse. «Cette année, il n’y a pas autant de monde que les années précédentes», confie un vendeur, préoccupé par des ventes qui peinent à décoller.
Malgré une demande persistante pour les fleurs emblématiques comme les roses rouges ou les lys, les professionnels notent un engouement moins marqué qu’à l’accoutumée. Cette baisse d’intérêt semble refléter une prudence accrue des consommateurs, influencée par des facteurs économiques et des priorités redéfinies. Les clients, bien que diversifiés en âge et en profil, adoptent une approche plus ciblée, font observer plusieurs fleuristes sondés par Le360.
«Si les roses conservent leur statut de vedettes des fêtes, d’autres variétés, comme les lys blancs, gagnent progressivement en popularité», note un vendeur.
Un autre professionnel confie toutefois qu’il n’existe pas de fleur fétiche chez les clients: «Nous vendons vraiment de tout. Mais les roses rouges se démarquent toujours», affirme-t-il, en ajustant des rubans colorés autour de ses bouquets.