Casablanca: le wali Mhidia ordonne l’évacuation de la fourrière municipale de Ouled Azzouz

Mohamed Mhidia, wali de la région Casablanca-Settat.

Mohamed Mhidia, wali de la région Casablanca-Settat.

Revue de presseÀ la suite d’une visite de terrain, le wali de la région de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, a exigé la libération intégrale de la fourrière municipale de Ouled Azzouz, saturée depuis des années par une accumulation de véhicules en tout genre. Une décision ferme visant à résoudre un problème chronique et à restaurer l’efficacité des services concernés. Une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 16/06/2025 à 19h51

Lors d’une inspection sur site, le wali de la région de Casablanca-Settat et gouverneur de la province de Nouaceur a émis des directives strictes en vue de procéder, dans un délai maximal d’un mois, à l’évacuation complète de la fourrière municipale de Ouled Azzouz. Cette mesure intervient après un constat accablant dressé en présence de plusieurs responsables, révélant l’ampleur d’une situation critique qui perdure depuis des années, rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 17 juin.

Cet espace de stockage, qui reçoit des véhicules provenant de diverses zones, dont Hay Al Hassani et le quartier Rahma, regorge aujourd’hui d’une multitude d’épaves: voitures, motocyclettes, zodiacs, et même des véhicules de collecte de déchets, tous progressivement dégradés par l’effet corrosif des intempéries. Cette accumulation anarchique, source de vives protestations parmi les habitants et les acteurs concernés, paralyse désormais l’action des forces de l’ordre, entravant leur capacité à saisir les moyens de transport en infraction.

Au cours de sa visite, le wali a pu observer une quantité importante de véhicules, arborant aussi bien des plaques d’immatriculation marocaines qu’étrangères, ainsi que des motocyclettes aux cylindres modifiés et interdites en circulation urbaine. Cette prolifération témoigne de l’incapacité des services compétents à apporter des solutions pérennes pour désengorger la fourrière et en assurer la gestion optimale.

Le délai d’un mois imparti par le wali constitue ainsi une échéance impérative pour évacuer l’ensemble des véhicules abandonnés, que ce soit en les destinant aux ventes aux enchères ou en leur trouvant une autre utilité. «Une décision qui marque une fermeté nouvelle des autorités face à un dossier épineux, exigeant l’intervention de la wilaya pour garantir une gestion rigoureuse des biens publics et une meilleure efficacité policière», note Al Akhbar.

Les Casablancais, lassés par cette situation, espèrent désormais une application rapide de ces instructions, voyant dans cette initiative le prélude à une solution globale pour mettre fin à l’encombrement chronique des fourrières municipales.

Par Hassan Benadad
Le 16/06/2025 à 19h51