Abdelkader Retnani est décédé ce mardi 14 novembre, mais son legs restera et tout le monde se souviendra de lui comme d’un grand militant pour la promotion de la lecture et du savoir. Et les Rajaouis n’oublieront jamais celui qui a pris, d’une main de maître, le gouvernail du club mythique de Casablanca au moment où il traversait des eaux troubles.
«Un homme de grande culture et un Rajaoui jusqu’à la moelle. Abdelkader Retnani était un homme sincère qui n’avait pas peur d’exprimer le fond de sa pensée et de dévoiler ses convictions», dit de lui Salaheddine Mezouar, son ancien compagnon de route à la direction du Raja.
L’ex-ministre de l’Économie et des finances et ancien président du Rassemblement national des indépendants (RNI), se souvient aussi de l’homme qui avait dédié sa vie à la promotion de la littérature et de la culture au Maroc.
«Avec le décès d’Abdelkader Retnani, nous avons perdu une éminente personnalité qui a marqué la scène culturelle au Maroc. Il a toujours répondu présent quand il était question de promouvoir le patrimoine et la création nationaux», affirme pour sa part Neila Tazi, présidente de la Fédération des industries culturelles et créatives (FICC, affiliée à la CGEM).
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«Pour moi, il était une sorte de père et de grand frère. Sans lui, le Raja ne serait jamais ce qu’il est devenu aujourd’hui», témoigne Mohamed Rahimi, alias «Yoûri», un autre ancien compagnon de route et père des anciens joueurs du club casablancais, Soufiane et Houcine.
Dans la foule immense venue rendre un dernier hommage, on croise Abdeslam Hanat, un ancien président du club casablancais. «Quoi que je dise, les mots ne pourraient pas rendre justice au défunt, à ses qualités et à son œuvre», déclare l’ancien dirigeant des Verts.
Abdelkader Retnani est décédé ce mardi 14 novembre à l’aube des suites d’une longue maladie. Il était admis dans une clinique privée à Casablanca où il a rendu l’âme. «Pour autant, il n’a pas souffert. Il est parti sereinement, comme il a vécu», témoigne ce membre de sa famille qui l’a accompagné pendant ses dernières heures dans un témoignage pour Le360.