Berrechid: pour assurer l'approvisionnement des habitants, l'ONEE baisse les débits d'eau

Les débits d’eau potable ont été réduits à partir du 1er août, de 22h00 à 7h00, à Berrechid.  . Khalil Essalak / Le360

Le 07/08/2022 à 17h59

VidéoDepuis lundi 1er août 20222, la direction régionale de l’Office national de l'électricité et de l’eau potable – branche eau (ONEE) de Khouribga a procédé à la réduction des débits distribués d’eau potable dans les réseaux de distribution de la province de Berrechid, tous les jours de 22h00 à 7h00.

Afin de préserver les ressources en eau et d'assurer la continuité de l'approvisionnement des habitants de Berrechid en cette ressource vitale, l’ONEE de Khouribga a été contraint de réduire le débit d’eau potable dans les réseaux de distribution, tous les jours de 22h00 à 7h00, indique, interrogé par Le360, Abdelillah Jirari, responsable de l'Agence des services de Settat-Berrechid à l'Office national de l'électricité et de l'eau potable.

Cette mesure a été prise en raison de la vague de chaleur que connaît le Maroc durant la période estivale et de la demande en eau potable qui connaît une hausse importante, explique-t-il.

Abdelillah Jirari a, par ailleurs, fait état d’une forte baisse des ressources en eau due au manque de précipitations et à la succession d’années de sécheresse au Maroc ces dernières années.

Réagissant aux dernières perturbations d’approvisionnement des habitants de Berrechid en eau potable, Abdelillah Jirari a expliqué qu’elles ne sont pas dues à la faiblesse de la capacité de production, qui dépasse les 320 litres par seconde, mais plutôt à des pannes techniques soudaines, ou des pannes d'électricité.

Selon ce responsable, les besoins de Berrechid en eau potable dépassent 7,2 millions de m3 par an, soit entre 19.000 et 20.000 de m3 par jour. Il a aussi signalé que la ville dispose d'un réseau de distribution d’eau de 375 km de long.

Ce même interlocuteur a appelé à la préservation des ressources en eau, notamment dans ce contexte marqué par les changements climatiques et la baisse des précipitations qui ont fortement impacté la nappe phréatique et le taux de remplissage des barrages. 

Par Fatima Zahra El Aouni et Khalil Essalak
Le 07/08/2022 à 17h59