Baccalauréat 2022: tolérance zéro pour les tricheurs

Une épreuve du baccalauréat, au cours de la session de juin 2021, à Laâyoune. 

Une épreuve du baccalauréat, au cours de la session de juin 2021, à Laâyoune.  . MAP

Revue de presseKiosque360. La session normale de l'examen national unifié du baccalauréat a démarré, lundi 20 juin, dans de bonnes conditions à l’échelle nationale avec des dispositifs de lutte contre la triche, sous toutes ses formes, afin de garantir l'égalité des chances. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 20/06/2022 à 19h56

La session normale de l'examen national unifié du baccalauréat 2022, qui se poursuivra jusqu’au mercredi 24 juin, est marquée par une stricte application des lois relatives à la répression de la fraude aux examens scolaires. En effet, le ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports a assuré que les conditions de transparence, d’intégrité et d’égalité des chances seront assurées. C’est dire que toute fraude ou tentative de fraude, avec la manipulation des téléphones portables ou tout autre instrument électronique, sera sanctionnée, selon la réglementation en vigueur, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 21 juin. D’ailleurs, précisent les sources du quotidien, «des instructions ont été données aux différents dispositifs de surveillance des examens afin d’appliquer strictement les lois en vigueur». Et toute fraude ou tentative de fraude devrait immédiatement être signalée par les surveillants des salles aux responsables des centres d’examens afin de prendre les mesures qui s’y imposent. La procédure commence par le signalement de la fraude et de l’élève pris en flagrant délit de fraude ou de tentative de fraude, puis la rédaction d'un procès-verbal dans ce sens. Tout cela est signifié dans le PV contresigné par les différents surveillants et le candidat lui-même. Le quotidien rappelle que la loi n° 13.02 prévoit «des sanctions disciplinaires qui vont jusqu’à la privation de passer l’examen durant une certaine période», mais aussi «des sanctions pénales qui vont de 6 mois à 5 ans de prison et une amende allant de 5.000 à 100.000 dirhams». La même sanction pénale s’applique pour les complices ayant contribué à la fraude, même de l’extérieur de l’établissement. Les parents et tuteurs d’élèves ont été sensibilisés et prévenus de la teneur de cette loi et au début de chaque épreuve tous les candidats sont informés des consignes à respecter et des différentes sanctions encourues en cas de fraude ou de tentative de fraude. Pendant la première journée, les sources du quotidien ont indiqué que des cas auraient été signalés dans la zone de Aïn Sebaâ à Casablanca, mais sans donner de précisions.

Par Mohamed Younsi
Le 20/06/2022 à 19h56