Dans un communiqué daté du samedi 18 décembre, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM), a fait état de l’arrestation par des éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca d’un gang actif dans la vente de drogue et de contrebande.
L’intervention policière a abouti à la saisie de quantités importantes des médicaments «Artotec» et «Cytotec» d’origine inconnue, et dont la commercialisation au niveau des pharmacies est interdite, depuis plus de 3 ans. Une décision actée par un décret émanant du ministère de la Santé, et ceci en raison de leur utilisation illégale dans l’avortement clandestin.
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«Il s’agit de trois étrangers, d’origine malienne, résidant à Casablanca. Suite à leur arrestation, la CSPM a d’ailleurs été auditionnée, le vendredi 17 décembre, par les services de police, dans le cadre de cette affaire», précise Mohamed Lahbabi, président de la CSPM, interrogé par Le360.
En effet, cette opération s’inscrit «dans le cadre de la surveillance et du suivi du circuit légal de vente et de distribution des médicaments conformément à la loi n° 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie», a souligné la CSPM.
Si la Confédération s'est déclarée partie civile, elle appelle, toutefois, le ministère de la Santé à «assumer sa pleine responsabilité vis-à-vis des médicaments commercialisés sur le marché noir, issus de la contrebande ou vendus via Internet, et qui risquent de mettre en péril la santé et la vie des citoyens».