Arnaques à la Une !

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Revue de presseFausse princesse, pseudo haut responsable au sein du cabinet royal... les escrocs ne reculent devant rien pour arnaquer leurs victimes.

Le 28/06/2013 à 21h17, mis à jour le 29/06/2013 à 00h49

Ce weekend, ce ne sont pas les faits divers qui manquent lorsque l'on fait le tour des journaux. Il faut néanmoins reconnaître que certains sont parfois plus surprenants que d'autres, méritant ainsi leur place en Une. Ce samedi 29 juin, une arnaque royale revient sur plusieurs quotidiens. "Arrestation d'un escroc qui prétend être un responsable au sein du palais royal", titre Al Massae. Le quotidien arabophone, qui publie l'information en première page, poursuit en précisant que l'escroc en question faisait "croire à ses victimes qu'il était en mesure de leur trouver un poste au niveau de la garde rapprochée du roi".

L'arnaqueur serait parvenu à extorquer la coquette somme de 50.000 DH à une première victime. Tout porte à croire qu'il n'en est pas à son premier coup. En effet, selon le témoignage du plaignant, le pseudo haut fonctionnaire au Palais aurait même invité sa victime à convaincre d'autres personnes désireuses de travailler au sein de la garde royale de prendre contact avec lui afin de les "aider".

Un escro qui prend son rôle très à coeur

A lire la Une Assabah, on se croirait presque dans un des couloirs du tribunal. Néanmoins en "salle d'audience numéro 1", on retrouve le procès du même escroc qui prend son rôle très à coeur. Et pour cause, l'usurpateur ne se contentait pas de belles paroles pour convaincre ses victimes, mais arborait également un accessoire assez surprenant : un revolver. Dans sa déposition, l'accusé affirme "avoir eu l'habitude de s'afficher avec le pistolet afin de crédibiliser son rôle" de proche du souverain. Selon les sources de Al Massae, le prévenu a déjà des antécédents judiciaires. Assabah s'attend donc à voir - trés prochainement - d'autres victimes se présenter à la police soutenant ainsi la première plainte.

Cette histoire rappelle celle de la pseudo-princesse qui profitait de son faux statut d'héritière de sang royal pour soutirer des avantages tels que des séjours d'hôtel. S'il viendrait difficilement à l'esprit d'un citoyen lambda de vérifier les prétendus liens d'une personne avec le palais, il faut reconnaitre que les autorités ont un rôle à jouer en matière de prévention. D'où la nécessité de communiquer davantage autour de ce genre d'affaires.

Par Sophia Akhmisse
Le 28/06/2013 à 21h17, mis à jour le 29/06/2013 à 00h49