La fête du sacrifice sera plus coûteuse cette année. En effet, «le prix du mouton oscille entre 4.500 et 5.800 dirhams dans certains souks et fermes aux alentours de Casablanca». En plus de cette flambée vertigineuse du prix des cornes, «l’évènement occasionne d’autres dépenses annexes, notamment l’abattage et la découpe, les épices, les fruits et les légumes», fait remarquer l’hebdomadaire La Vie Eco dans sa dernière livraison. Il s’agit donc d’une fête qui exige des sacrifices à tous les niveaux.
A quelques jours de la fête, les prix du mouton sont jugés élevés. «Cette hausse est due à la conjoncture internationale, à la hausse du coût des matières premières, notamment les grains dont le prix est passé de 3 à 5 dirhams le kg. Les fourrages ont également enregistré une hausse des prix de 50 à 70%», explique à l’hebdomadaire, M’Hammed Karimine, président de la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR). Et de souligner que l’offre couvrira largement la demande puisque, a-t-il précisé, cette offre est de «5.8 millions de têtes, dont 100.000 importées».
Du côté des autorités compétentes, le ministère de l’Agriculture rassure, «une baisse des prix est attendue à l’approche de la fête», indique l’hebdomadaire.
Par ailleurs, poursuit la même source, cette fête, qui favorise l’apparition de petits métiers, et qui est généralement célébrée en famille, est également mise à profit par ceux qui préfèrent voyager. «Une tendance à laquelle les établissements hôteliers se sont rapidement adaptés, offrant aux familles qui ne souhaitent pas acheter le mouton de célébrer la fête selon les rituels traditionnels: petit-déjeuner marocain, déjeuner Aïd Al Adha, cérémonie d’abattage et animations pour les adultes et les enfants sont proposées», indique l’hebdomadaire.