En tout, la ville de Casablanca a généré 30.688 tonnes de déchets ménagers en trois jours, du 16 au 18 juin, apprend Le360 de sources proches des autorités locales. Cette impressionnante quantité de déchets, qui a été dégagée vers la décharge contrôlée de Médiouna, s’est répartie comme suit: 11.619 tonnes le dimanche 16 juin, 11.516 le jour de l’Aïd et 7.553 tonnes le lendemain.
Contre toute attente, c’est le jour J-1 qui a généré la plus grande quantité de déchets. Un fait étonnant en apparence, mais qui s’explique par les déchets abandonnés sur place par les commerçants et les éleveurs dans les «rahbas», ces marchés éphémères de moutons.
Pour convoyer cette quantité de déchets, les camions-bennes employés à cet effet par les autorités locales et les sociétés délégataires ont dû effectuer quelque 2.978 voyages vers ladite décharge, précisent les mêmes sources.
Rappelons que les autorités de la ville avaient mobilisé pour cette fête environ 6.000 agents de propreté, déployé 1.040 véhicules et distribué quelque 120 tonnes de sacs en plastique biodégradable.
Mohamed Mhidia, wali de la région de Casablanca-Settat et gouverneur de la préfecture de Casablanca, a veillé en personne sur ce dispositif. Quelques jours avant Aïd Al-Adha, il avait tenu une série de réunions avec les différents intervenants afin de leur rappeler les mots d’ordre qui devaient guider leur action: «Rigueur, efficacité et organisation des interventions».
«L’Aïd est un événement important pour les Marocains, et c’est à nous de mettre en place la gouvernance, la stratégie et les moyens nécessaires pour que la ville reste propre», n’arrêtait pas de répéter le représentant de l’autorité à ses interlocuteurs.
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Mohamed Mhidia avait ainsi ordonné de renforcer les efforts à J-1, d’assurer la propreté dans la ville avant 16H00 le jour de l’Aïd, de donner la priorité aux quartiers périphériques dans la collecte des déchets et de mettre en place un dispositif spécifique pour les grands boulevards de la Métropole.
