Aïd Al-Adha: à Berkane, acheteurs et éleveurs espèrent des jours meilleurs

تباين في أسعار الأضاحي بالسوق النموذجي للأغنام ببركان

Dans l'un des points de vente de moutons dans la ville de Berkane.

Le 13/06/2024 à 14h07

VidéoÀ quelques jours de la fête du sacrifice, les habitants de Berkane hésitent encore à acheter leur mouton, espérant que les prix, jugés excessifs, amorcent une tendance à la baisse. Les éleveurs et les négociants de bétail sont d’un autre avis. Ambiance dans un marché de cette ville de l’Oriental.

Dans l’un des points de vente aménagés par les services du ministère de l’Agriculture, nous sommes allés à la rencontre des commerçants et des (potentiels) acheteurs. Et le mois que l’on puisse dire, c’est les deux parties sont en total désaccord sur les niveaux de prix.

Alors que premiers jugent que les prix de vente sont à la portée de tout un chacun, les seconds les estiment bien trop élevés, et trop souvent au-dessus de leur pouvoir d’achat. C’est ce qu’on appelle, à quelques jours de Aïd Al-Adha, un dialogue de sourds.

Dans un communiqué officiel, la Direction régionale de l’Agriculture affirme que l’Oriental compte un cheptel estimé à plus de 3,4 millions de bêtes, dont 2,6 millions d’ovins, 700.000 caprins et près de 80.000 bovins. Ces bêtes disposent de superficies de pâturage étendues sur 6,5 millions hectares.

La même source précise que la région de l’Oriental fournit 9% des besoins du pays en viandes rouges pour un chiffre d’affaires annuel de 2,5 milliards de dirhams, et crée près de 22 millions de jours de travail. Cette région abrite d’ailleurs trois usines d’aliments pour bétail avec une capacité de production de 120.000 tonnes, en plus de trois abattoirs agrées produisant 14.100 tonnes de viandes par an.

Par Mohammed Chellay
Le 13/06/2024 à 14h07