Agressions sexuelles contre les enfants: une ONG recense 264 plaintes en 2021

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Revue de presseKiosque360. Dans un rapport publié récemment, l’association "Matkich Waldi" indique avoir reçu, l’année dernière, 264 plaintes pour viol, atteinte à la pudeur, homicide et agression physique sur des enfants. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Massae.

Le 27/01/2022 à 11h14

L'Association “Matkich Waldi” (Touche Pas à mon enfant) a publié un rapport alarmant sur les agressions sexuelles et physiques contre les enfants durant l’année 2021. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du jeudi 27 janvier, que cette association a reçu 264 plaintes pour viol, atteinte à la pudeur, homicide et agression physique sur des enfants. Il s’agit, indique le rapport, d’un dossier de viol et homicide, de quatre cas d'homicide et de 54 dossiers relatifs à des agressions physiques contre des enfants.

Parmi les 264 cas recensés, 200 portent sur des affaires de viol et d’atteinte à la pudeur dont 122 concernent des filles parmi lesquelles se trouvent des victimes à besoins spécifiques. Le rapport souligne quen parmi les 264 cas parvenus à l’association "Matkich Waldi", figurent deux affaires de viol et d’atteinte à la pudeur dont ont été victimes des filles devenues majeures qui ont refusé d’engager des poursuites judiciaires contre leurs bourreaux.

Le quotidien Al Massae rapporte qu’en ce qui concerne les catégories d’âge des victimes, l’âge des enfants varie entre 3 mois et 17 ans pour les filles et entre une année et 16 ans pour les garçons. Parmi les victimes de viol, l’association a enregistré le cas d'un nourrisson (fille) d'à peine 3 mois et 6 jours.

Face à la recrudescence de ces phénomènes d’agressions sexuelles et physiques contre les enfants, plusieurs associations ont appelé à l’aggravation des sanctions contre ces prédateurs. A ce propos, un projet de loi est en discussion au Parlement.

Dans une note préliminaire dudit projet de loi, le PPS a appelé à ne plus faire preuve de clémence avec les délinquants sexuels qui s’en prennent aux enfants. Ce fléau nécessite une vigilance nationale et une modification de l’arsenal juridique allant dans le sens de l’aggravation des sanctions, sachant que les lois actuelles se sont jusqu'ici avérées incapables de dissuader ces criminels.

Par Hassan Benadad
Le 27/01/2022 à 11h14