Affaire Leila: le tribunal de la famille ordonne un test ADN

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Revue de presseKiosque360. Le tribunal de la famille de Casablanca a ordonné un test ADN généalogique, dont le montant a été fixé à 3.000 dirhams. Sa réalisation incombe désormais au laboratoire scientifique de la police judiciaire, avant le 2 février prochain.

Le 18/01/2021 à 20h48

On aperçoit le bout du tunnel dans l’affaire de Leila et Mohamed Tahari. Ce 18 janvier, le tribunal de la famille de Casablanca a accepté la requête de la reconnaissance de la filiation de l’enfant Noor dont la mère, Leila, est l'ex-fiancée de l’ancien ministre de la Justice dans le gouvernement parallèle des jeunes et avocat au barreau de Casablanca. Dans sa livraison du 19 janvier, Assabah indique que le tribunal a ordonné un test ADN généalogique sur l’enfant après que l’avocat a nié qu’il était son père. 

Selon le quotidien, le tribunal de la famille de Casablanca a chargé le laboratoire scientifique de la police judiciaire de mener ce test ADN, dont le montant a été fixé à 3.000 dirhams. Les résultats devraient être prêts lors de la prochaine audience, fixée le 2 février prochain, avant que le tribunal ne rende son verdict. Leila et son ancien fiancé n’étaient pas présents durant l’audience du 18 janvier. 

L’avocat de Leila, Mohamed Hini, s’est félicité de la décision du tribunal de la famille de Casablanca, en la qualifiant de “première” dans l’histoire du tribunal social de Casablanca, conformément à la Constitution marocaine et aux conventions internationales ratifiées par le Royaume. Pour lui, cette décision est juste, et vient confirmer que la relation qui liait sa cliente Leila à l’avocat du barreau de Casablanca était légale. 

Le quotidien rappelle que cette affaire a suscité beaucoup d’émoi lorsque Leila a été soupçonnée de “chantage” et de “débauche”. Le dossier suscite depuis l’intérêt des médias, avec des salves de réactions et des avis très contrastés, du fait du statut de l’accusée et de la gravité des insinuations qui pèsent sur son ex-mari, Mohamed Tahari.

Par Khalil Rachdi
Le 18/01/2021 à 20h48