Affaire Bennis-Alj-Slaoui: l’avocate française se retourne contre son fiancé

Balance - justice

Revue de presseL’affaire, bien que n’ayant pas encore révélé tous ses détails, prend un nouveau tournant avec le retrait des plaintes par la présumée victime. Celle-ci affirme qu’il n’y a eu ni viol ni séquestration, ce qui devrait logiquement conduire à la libération de tous les accusés. Cette information provient d’une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 21/03/2025 à 23h13

Dans l’affaire concernant la présumée agression de l’avocate française, la situation a pris un tournant décisif. La plaignante a finalement retiré ses accusations, revenant sur ses déclarations initiales. Cette évolution a été rapportée par le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 22 et 23 mars.

Le quotidien rapporte que jeudi, le juge d’instruction a reçu des désistements en faveur des accusés impliqués dans l’administration de drogue, la séquestration et le viol d’une jeune femme. La plaignante a reconnu, par la voix de son avocate, «avoir construit sa plainte sur la base de celle de son fiancé et des informations qu’il lui avait fournies».

Lors de l’audience du 7 mars, une confrontation a eu lieu entre l’accusé principal et l’avocate française, en sa qualité de victime. Cette confrontation s’est conclue par un désistement volontaire et sans contrepartie de cette dernière, affirmant que «l’accusé ne l’avait ni droguée, ni séquestrée, ni violée, rendant inconcevable par la même occasion l’existence de complices dans des crimes qui, en réalité, n’ont jamais été commis», rapporte Assabah.

Les déclarations devant le juge d’instruction ont permis de reconstituer le scénario complet de «la soirée des Oulad Lefchouch», qui s’est terminée par l’incarcération de plusieurs personnes.

D’après le quotidien, l’avocate a été poussée à déposer plainte contre les personnes citées dans cette affaire. La plainte déposée en France contenait des informations «qu’elle n’aurait pas pu produire par elle-même, comme le fait que Kamal Bennis aurait déjà commis un meurtre, qu’il était une personne influente, ou qu’il soudoyait un responsable sécuritaire du district où se trouve la villa qu’il occupe pour assurer sa protection, entre autres balivernes, dont le seul objectif est d’échauffer les esprits et de la convaincre de porter plainte en appui des accusations portées par son fiancé», précise le quotidien.

En réalité, il s’est avéré que les trois autres accusés, poursuivis pour complicité, n’étaient intervenus que pour sauver la Française. Ils lui ont en effet porté secours «après que son fiancé, qu’elle venait de repousser publiquement, eut piqué une crise d’hystérie, se mettant à briser du verre et voulant la rattraper pour l’agresser». Et, «sans l’intervention des trois accusés pour l’en empêcher, ce qui a d’ailleurs provoqué une altercation avec lui, un autre crime encore plus grave aurait pu être commis, dont la Française aurait été la victime, en raison de l’état anormal dans lequel se trouvait celui qui est présenté dans l’affaire tantôt comme son mari, tantôt comme son fiancé», précise le quotidien.

«L’avocate française a précisé par écrit qu’elle avait décidé, de son plein gré et en toute liberté, sans aucune pression ni contrainte, et sans aucune contrepartie matérielle, de se désister de sa plainte dans le dossier faisant l’objet de l’enquête», écrit le quotidien. Cela dit, l’affaire n’a pas encore révélé tous ses secrets.

Par Amyne Asmlal
Le 21/03/2025 à 23h13

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