Actes de violences dans un complexe touristique de Settat: les précisions de la DGSN

Le siège de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Rabat.

Contrairement aux contenus qui avaient circulé sur les réseaux, il n’a pas été question d’une présumée attaque par une bande criminelle contre un complexe touristique de Setatt. Voici les précisions de la DGSN.

Le 28/08/2023 à 11h48

Sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée, une vidéo largement partagée affirme qu’une bande criminelle a mené un raid contre un complexe touristique de Settat. Cette bande aurait occasionné de graves dégâts aux biens d’autrui, essentiellement des véhicules particuliers.

Après enquête, la préfecture de police de Settat a diffusé un communiqué, ce lundi 28 août, afin d’éclairer l’opinion publique au sujet de ce type de contenus, souvent erronés et susceptibles d’installer un sentiment d’insécurité parmi les populations.

La préfecture de police de Settat affirme ainsi que ladite vidéo fait l’objet d’une affaire instruite actuellement par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent. Toutes les parties impliquées dans cette affaire ont été entendues et vont être déférés devant la justice ce lundi 28 août.

Quant au fond de l’affaire, la même source explique qu’il s’agit d’un différend commercial qui a dégénéré en bataille rangée. Aux premières heures du samedi 26 août, une personne, se disant mandatée par l’un des associés, s’est présentée pour revendiquer une partie des revenus du complexe touristique. Ce que lui avait refusé l’exploitant des lieux et le gérant du complexe.

Ce différend avait dégénéré en échange de violences, impliquant les salariés du complexe, avant que la police n’intervienne et procède à l’arrestation de six personnes au total. Pour les besoins de l’enquête, les éléments de la police ont réquisitionné les enregistrements vidéo des caméras de sécurité du complexe, et ont constaté les dégâts occasionnés aux véhicules parqués sur les lieux.

Selon la même source, l’enquête se poursuit pour identifier d’autres personnes soupçonnées d’avoir pris part à cette rixe, lors de laquelle avaient été utilisés des objets contondants assimilables à des armes blanches.

Par Rahim Sefrioui
Le 28/08/2023 à 11h48