Ces syndicalistes ont scandé, lors de défilés distincts organisés dans les principales artères du centre-ville de la capitale, des slogans réclamant plus de droits au niveau de la liberté syndicale et du code de travail. Le représentant régional de l’UMT, Youssef Makouri a félicité la classe laborieuse pour la réalisation de certains acquis (hausse des salaires) tout en réclamant davantage de droits (loi organisationnelle du droit de grève et Code du travail).
Youssef Makouri a par ailleurs exprimé la fierté de son syndicat, l’un des plus importants du Maroc, d’avoir organisé en ce jour du 1er mai 2024, devant le poste frontalier d’El Guerguerat (500 km au sud de Dakhla), un sit-in de solidarité en faveur de l’intégrité territoriale. «C’est la première fois que l’UMT organise une telle manifestation là-bas, sur le cher sol marocain du Sud», a affirmé le syndicaliste.
De son côté, Youssef Allakouch, membre du comité exécutif de l’UGTM a rappelé lui aussi la teneur de l’accord que son syndicat a signé aux côtés d’autres centrales syndicales avec le gouvernement au sujet de la hausse des salaires, indiquant que le dialogue social reprendra bientôt pour l’examen d’autres sujets en suspens tels que la préparation de la loi organisationnelle sur le droit de grève et du Code du travail. «La hausse des salaires constitue une étape positive pour soutenir le pouvoir d’achat du citoyen, mais il reste encore d’autres choses à régler», a affirmé le bras droit d’Enaam Mayara, secrétaire général de l’UGTM, par ailleurs président de la Chambre des conseillers.
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Pour sa part, Driss Yazami, membre du secrétariat général du PJD a pris la parole devant les travailleurs du SNTM, proche du parti islamiste, et estime que l’accord du 29 avril «a été arraché» par les classes laborieuses, soulignant «qu’il n’est nullement le fruit d’efforts accomplis par les syndicats et le gouvernement». Le dirigeant PJDiste a exprimé d’autre part le soutien de son parti à la cause palestinienne et à l’intégrité territoriale du Maroc.