Sous la présidence de Saâd Eddine El Othmani, le PJD organise le 3e congrès national des pharmaciens affiliés au PJD.
Ce parti se lance déjà, comme pour les années précédentes, dans la dynamisation de ses structures parallèles et ce, en vue d'être prêt pour les prochaines échéances électorales. Il compte réunir dans les mois à venir les coordinations des ingénieurs, des médecins, des avocats et d’autres corporations.
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De son côté, l'Istiqlal va offrir ce samedi à son secrétaire général Nizar Baraka, jusqu'ici assez timide dans ses sorties médiatiques, l’occasion idoine de torpiller la politique socio-économique du gouvernement.
Pour remonter le moral de ses troupes, il expliquera une nouvelle fois pourquoi son parti a préféré se ranger dans l'opposition.
A dire vrai, il n'existe aucun enjeu dans la réunion du conseil national istiqlalien, sauf l'élection du Comité central qui sera composé de 100 membres. Cette structure joue au sein du plus vieux parti du Maroc un rôle de coordination et d'exécution des projets entre le Comité exécutif et le Conseil national.
Quant au PPS, il compte clore définitivement le dossier de son ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Eau, Charafat Afailal, débarquée par Saâd Eddine El Othmani sans prévenir l'ex-parti communiste, son allié au gouvernement.
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Il est vrai que ce "brusque" limogeage d'Afailal n'a pas plu à Nabil Benabdellah et aux militants du PPS. Mais, contraint de composer avec le PJD, il est fort possible que ce parti choisira "la voix de la sagesse" celle de se maintenir dans la coalition gouvernementale.
Sauf énorme surprise, du reste peu probable, le PPS choisira une voie médiane, "un pied dans le gouvernement, un pied dans l'opposition".