Vidéo. Vacances parlementaires: quand El Malki et Benchamas bottent en touche

Le360

Le 27/07/2019 à 16h31

VidéoLes deux chambres du Parlement n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la date de la fin de la session d'avril. Le cafouillage!

Pour Habib El Malki et ses députés, la session parlementaire d'avril a pris fin le vendredi 26 juillet 2019. Pour Hakim Benchamach et ses conseillers, tel n’est pas le cas puisque, pour eux, ladite session est prolongée jusqu'au 6 août.

Pourquoi ce décalage entre les deux chambres? Tout simplement du fait que la Chambre des conseillers a été saisie du projet de loi-cadre relatif à l'enseignement dans l'objectif d'adopter ce texte avant la fin de la session parlementaire d'avril.

Ainsi, les conseillers ont été obligés de prolonger à Rabat leur présence d'une dizaine de jours avant de partir en vacances.

En outre, se pose la question d'une éventuelle session extraordinaire de la chambre basse si le projet de loi cadre 51.17 faisait l'objet d'amendements. 

La loi prévoit dans ce cas de figure la tenue d'une session parlementaire exceptionnelle en soumettant le projet de loi à une deuxième lecture. Mais au sein du Parlement, des voix se sont élevées contre l'absence de coordination entre El Malki et Benchamas au sujet de l'adoption d'une date unique pour la clôture de la session d'avril.

La chaîne parlementaire arrive...

Lors de son point de presse de vendredi, El Malkii a balayé d'un revers de la main ces critiques en affirmant que les présidences des deux chambres «agissent toutes les deux en harmonie et en coordination». Il a par ailleurs annoncé à cette occasion le lancement avant la fin 2019 de la nouvelle chaine de télévision parlementaire qui sera gérée par deux sociétés, l'une pour les députés et l'autre pour les conseillers. Elle sera dotée d'un capital de départ d'au moins 300.000 dirhams. Le matériel technique, quant à lui, sera confié (caméras...) à la SNRT.

Mustappha El Khalfi, ministre chargé des relations avec le Parlement et la société civile, a qualifié de positif le bilan de l'année législative. Il a cité, pour exemple, l'adoption de la loi 51.17 sur l'enseignement, les projets de lois organiques sur l'amazigh, le conseil des langues... 

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 27/07/2019 à 16h31