"Le Maroc a décidé de ne plus se taire et de ne plus rester inactif face à ce type de dérapages et d'où qu'elles viennent", a affirmé le célèbre politologie Mohamed Tajeddine El Housseini.
Ce professeur émérite de droit international à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Agdal-Rabat a rappelé, entre autres, les deux premières attaques lancées maladroitement ces derniers mois par l'Allemagne à l'encontre du Maroc, un pays dont la diplomatie est pourtant connue par sa sagesse et ses actions en faveur de la paix, de la stabilité et de la prospérité.
Juste après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l'Allemagne n'a pas trouvé mieux que d'appeler à une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le gouvernement de Berlin a volontairement omis que la question du sahara constitue une cause "existentielle pour l'ensemble des Marocains". Sa représentation à Rabat en sait beaucoup de choses.
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En janvier 2020, le gouvernement allemand a commis une autre maladresse choquante en ignorant sciemment d'inviter le Maroc à participer à la conférence de Berlin sur la crise libyenne. Alors que le Maroc est considéré comme "un acteur incontournable dans la résolution du conflit puisqu'il est l'artisan des accords de Skhirat (Maroc, 2015) et le lieu de presque toutes les rencontres de réconciliation entre les parties en conflit en Libye".
L'Allemagne qui est pourtant un grand partenaire économique du Maroc ne peut pas cacher la réalité qui place le Maroc comme étant une puissance au Maghreb et en Afrique. Mohamed Tajeddine El Housseini rappelle à ce titre que "le royaume pèse 14 siècles d'histoire.
El Housseini a aussi regretté que Berlin bafoue la confiance que lui voue Rabat en communiquant des renseignements qui lui sont transmises au sujet de la lutte contre le terrorisme. "J'espère que le rappel de l'ambassadrice du Maroc à Berlin pour consultation s'arrête à ce niveau là, afin que les relations bilatérales ne se dégradent davantage", a-t-il conclu.
