Lors de son point de presse, à l'issue de Genève II, qui s'est achevé hier vendredi 22 mars, le prétendu président du soi-disant "parlement" du Polisario, le dénommé Khatri Addouh, a été mitraillé de questions au sujet de la situation désastreuse prévalant à Tindouf. Au lieu de répondre aux questions insistantes posées par les journalistes, dont ceux de le360, il a servi un discours fleuve, de surcroît stérile et fossilisé, relevant de la triste période de la Guerre froide.
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Face aux questions de le360, notamment sur le désenchantement de la population séquestrée quant à l'absence de perspective, en dehors des affabulations tissées quarante ans durant par le "front du mensonge", le dénommé Addouh a préféré regarder ailleurs et fuir en avant.
Voici les questions restées sans réponses: l'absence d'alternative chez le polisario au conflit vieux de 40 ans, contrairement au Maroc qui a proposé le plan d'autonomie, le non-respect des droits de l'homme dans les camps de Tindouf expliqué par la recrudescence des manifestations anti-polisario, le sort non élucidé d'Ahmed Khalil, ex-chef de la sécurité des camps disparu en 2009 à Alger, le refus d'autoriser le HCR à recenser les camps de Tindouf, la défection d'un "officier" du polisario vers le Maroc, annonçant bien d'autres dans les rangs des sodlats du FP dont une bonne partie voudrait rallier la mère-patrie depuis l'Algérie, pays qui abrite, arme et finance les séparatistes...
Autant de questions, auxquelles le prétendu président du "parlement sahraoui" n'a pas apporté l'ombre d'une réponse.